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Un automobiliste mis en examen après un accident au péage de Saint-Avold

Un automobiliste mis en examen après un accident au péage de Saint-Avold

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La voiture du conducteur a heurté mortellement un employé de la SANEF.

Le 13 août, un conducteur d’un véhicule volé a provoqué un accident mortel au péage de Saint-Avold, en Moselle. Ce jeudi, il a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé, a annoncé le parquet de Sarreguemines. L’homme a reconnu « avoir conduit le véhicule ayant causé l’accident mortel tout en précisant qu’il n’avait pas conscience d’avoir heurté l’employé en forçant le passage au péage »a indiqué le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, dans un communiqué.

Le Citroën Berlingo qui a mortellement percuté un employé de la Sanef âgé de 59 ans a été volé le soir même à une association par deux hommes qui ont pris la fuite. Un mandat d’arrêt a été émis et une demande d’extradition a été formulée vers le Maroc pour obtenir la remise du conducteur. Le procureur a d’ailleurs annoncé début septembre que le suspect avait quitté la France. « du soir de l’accident »et avait pris un avion « de l’aéroport de Bruxelles vers un pays du Maghreb ».

Mais il est rentré en France et s’est finalement rendu au commissariat mardi matin. Il a été présenté à un juge d’instruction et inculpé de vol en réunion, d’homicide involontaire au volant aggravé par un délit de fuite et de violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité, de mise en danger de la vie d’autrui et de conduite malgré un permis suspendu.

Il avait été placé en détention provisoire. Le coauteur du vol avait été interpellé le 29 août. Mis en examen pour vol en bande organisée, il avait été placé sous contrôle judiciaire. Après avoir volé la voiture, les deux complices avaient pris la fuite, l’un dans le véhicule volé, l’autre dans son propre véhicule. L’accident s’était produit quelques minutes plus tard, la voiture volée ayant percuté l’employé de la Sanef alors qu’il tentait de forcer la barrière du péage de Saint-Avold. Une seconde barrière de péage avait ensuite été forcée un peu plus loin, à Farébersviller.

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