un arrêt de travail pour « burn out » n’est pas un arrêt de convenance
Le phénomène est bien documenté : le syndrome du burn-out ou « Burn-out » en anglais, dont les symptômes vont de l’épuisement, à la perte de confiance, voire à la honte, en passant par des pensées obsessionnelles et parfois suicidaires. Un syndrome reconnu, y compris par l’OMS, qui donne lieu à des arrêts de travail, parfois très longs. Mais ces jugements sont de plus en plus contestés par les employeurs, parfois devant les tribunaux, ce dont se plaignent plusieurs fédérations de médecins. Ils ont obtenu gain de cause la semaine dernière après une décision du Conseil d’Etat. Le plus haut tribunal administratif a reconnu la légitimité des arrêts de travail signés auprès des salariés, chez lesquels ils avaient diagnostiqué un burn-out. Des arrêts de travail qui n’étaient donc pas « par convenance » comme s’en était plaint l’employeur.
Détails de Camille Magnard
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