un argument de poids avancé par la plaignante et ses avocats
Par
Thomas Corbet
Publié le
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Alors que l’affaire Jégou – Auradou semblait quasiment réglée, le Palois ayant même rejoué avec son club, elle pourrait connaître une nouvelle tournure. Après avoir invoqué d’éventuelles pressions politiques, le camp plaignant invoque un argument de poids qui pourrait relancer les débatscomme l’a révélé parisien.
Affaire Jégou – Auradou : le plaignant avance de nouveaux éléments de preuve
L’affaire Jégou – Auradou semblait destinée à prendre fin, la vie reprenant tant bien que mal son cours d’un côté et de l’autre de l’océan Atlantique séparant les deux parties depuis le retour en France des deux joueurs.
Cependant, un nouvel argument avancé par le camp des plaignants pourrait bien changer la donne et ébranler la défense. Alors que cette dernière avait imputé les blessures de la victime présumée à la maladie de Willebrand, le conseil de la jeune femme a ajouté au dossier un certificat médical daté du 3 octobre délivré par un hématologue indiquant qu’elle ne souffre pas de ladite maladie (ce qui perturbe la coagulation du sang).
L’audience de licenciement maintenue
Cela devrait suffire à rebattre les cartes s’il était désormais impossible d’attribuer les bleus du plaignant à un problème médical avant la nuit du 6 au 7 juillet. Toutefois, toujours selon Le Parisien, l’audience de non-lieu prévue le 18 octobre est à ce jour maintenu, ce que confirme Darío Nora, le magistrat chargé de l’enquête.
En outre, il convient de noter que la femme de 39 ans a elle-même expliqué qu’elle souffrait du syndrome au cours de l’enquête, bien qu’au stade le plus bénin, celui-ci lui ayant été diagnostiqué lors d’une grossesse 12 ans plus tôt. Reste donc à savoir comment les magistrats analyseront ces éléments contradictoires.
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