Un ancien sénateur parmi les cinq morts dans un attentat à la bombe au Pakistan huit jours avant les élections
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Un ancien sénateur parmi les cinq morts dans un attentat à la bombe au Pakistan huit jours avant les élections

Un ancien sénateur parmi les cinq morts dans un attentat à la bombe au Pakistan huit jours avant les élections
Des gens portent le cercueil d'Hidayatullah Khan, l'ancien sénateur tué dans l'explosion d'une bombe dans le district de Bajaur, au Pakistan, le 3 juillet 2024.

Il était candidat aux prochaines élections provinciales pakistanaises. L’ancien sénateur Hidayatullah Khan fait partie des cinq morts dans l’attentat à la bombe survenu mercredi 3 juillet, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source policière. Lui, ainsi que deux personnes qui l’accompagnaient et deux policiers, ont été tués dans cette attaque commise dans le district de Bajaur, à 45 kilomètres de la frontière afghane.

« Il semble qu’une bombe télécommandée ait visé la voiture transportant l’ancien sénateur »a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police du district. « Une enquête est en cours pour déterminer le type d’explosif utilisé et la personne qui l’a commandé. Mais les malfaiteurs ont récemment intensifié leurs activités dans la région. »il ajouta.

L’explosion meurtrière a eu lieu à l’approche d’une élection partielle prévue le 11 juillet, à laquelle Hidayatullah Khan se présentait comme candidat indépendant. Dans le district de Bajaur, la violence s’est accrue depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021. En janvier, un candidat soutenant l’ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan a été abattu dans le même district à l’approche d’élections générales. L’attaque a été revendiquée par la branche locale du groupe État islamique.

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Le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), un groupe indépendant des talibans afghans mais dont l’idéologie est similaire, compte des affiliés parmi les plus actifs dans la région et qui ont principalement ciblé des responsables de la sécurité. Aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité de la dernière attaque, dans laquelle le TTP a nié toute implication. Le mois dernier, le gouvernement a annoncé une nouvelle opération antiterroriste pour renforcer les forces armées face à une montée de la violence.

Le Monde avec l’AFP

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