« Il faut arrêter ces attaques », qui ne font « aucune distinction entre objectifs militaires et civils », insiste mardi Adel Afiouni sur franceinfo, alors qu’Israël étend son offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban.
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Adel Afiouni, ancien ministre libanais de l’informatique, appelle mardi 8 octobre sur franceinfo le « amis du Liban pour mettre fin à cette situation » Et « faire pression sur Israël » pour parvenir à un cessez-le-feu. Mardi, les humanitaires de l’ONU ont estimé que le Liban pourrait connaître « la même spirale catastrophique » qu’à Gaza, tandis qu’Israël étend son offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban.
« Nous espérons au moins que la France et l’Union européenne pourront faire pression pour arrêter ce carnage, car l’exemple de Gaza est sous nos yeux »insiste l’ancien ministre. Il décrit « carnage » d’un « une violence incroyable » OMS « soumet la population libanaise à des souffrances et la terrorise ». « Nous devons arrêter ces attaques » qui ne le fait pas « aucune distinction entre objectifs militaires et objectifs civils », insiste Adel Afiouni.
« Nous avons l’impression que le gouvernement israélien, n’ayant pas réussi à remplir ses objectifs stratégiques à Gaza, se tourne vers le Liban pour nous soumettre au même traitement »il analyse. Il craint que la campagne israélienne ne conduise à « toute la région dans le chaos et l’instabilité ».
Dans ce contexte, le Hezbollah a affirmé soutenir les efforts de la classe politique libanaise pour un cessez-le-feu avec Israël. « Il faut être pragmatique, il faut un cessez-le-feu »Et « toutes les composantes politiques doivent œuvrer pour un cessez-le-feu et arrêter cette escalade »réagit l’ancien ministre, tout en reconnaissant que « De nombreux Libanais sont en colère contre le Hezbollah » pour avoir soutenu le Hamas.