C’est le récit de son altercation avec le propriétaire de la boulangerie de l’île qui a déclenché la série de manifestations devant les magasins de Guérande. Hier, Vaïti Faré, 17 ans, a été auditionnée par les gendarmes de Rivière-Salée.
Son audition a d’abord porté sur une série de plaintes portées contre lui : organisation de manifestations sans déclaration, menaces de mort, diffamation et harcèlement moral.
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Son avocat, Président Raphaël Constantécarte ces accusations :
Il est anormal de convoquer un jeune de 17 ans dans ces conditions. Heureusement, il a eu le temps de contacter un avocat. Il s’agit évidemment davantage de pression et d’intimidation. D’autant que les délits sont bien loin de toute vérité. Le seul élément qui nous intéresse, c’est ce que fera la salle. En l’état, il n’y a pas de convocation devant un juge ou un tribunal
Le conseil du jeune homme précise également que son client a été entendu pour les plaintes qu’il a déposées contre son ancien employeur. Pour rappel, il accuse ce dernier d’insultes racistes et de harcèlement au travail.
Ce qui nous intéresse avant tout, c’est de savoir ce que fera le procureur de la plainte déposée par M. Faré. Tant sur le harcèlement qu’il estime subir, que sur l’insulte raciale qui a été proférée à son encontre. Il est évident que si le procureur ne va pas plus loin, nous demanderons la nomination d’un juge d’instruction dans cette affaire.
Maître Raphaël Constant a également indiqué qu’il saisirait les prud’hommes en ce qui concerne les conditions de travail infligées à son client ainsi que les conditions de rupture de son contrat.
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L’ancien employé de Guérande a déclaré avoir effectué de nombreuses heures supplémentaires. Il a également dénoncé l’état de santé de l’entreprise.
