Pour Czarnecki, ce n’est pas sa première confrontation avec l’infamie.
En 2018, il est devenu le premier vice-président du Parlement européen à être démis de ses fonctions après avoir comparé sa collègue polonaise Róża Thun à une collaboratrice nazi.
Les relations politiques de Czarnecki lui ont également permis d’obtenir d’autres emplois publics, notamment dans le sport polonais, où il a occupé des postes élevés au sein de l’Association polonaise de football, de l’Association polonaise de volley-ball et du Comité olympique polonais.
En tant que directeur adjoint de la Fédération polonaise de volley-ball, il a d’abord déclaré qu’il faisait ce travail bénévolement, mais la chaîne de télévision polonaise TVN a découvert plus tard qu’il était payé. Czarnecki a répondu qu’il avait subi des pressions pour accepter l’argent.
Avoir un vice-président non rémunéré a créé une « situation gênante et artificielle et j’ai été persuadé de ne pas le faire », a-t-il déclaré à TVN l’année dernière.
Aujourd’hui âgé de 63 ans, Czarnecki est un survivant de la politique, ayant changé de parti et de poste au cours des dernières décennies, et en étant toujours sorti vainqueur. Il insiste sur le fait que cette fois-ci ne sera pas différente.
«Pendant le procès, je prouverai mon innocence», a-t-il déclaré.
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