Nouvelles locales

un an après l’attentat du 7 octobre en Israël, les otages au cœur de la guerre

Inutile de chercher la place des Otages sur une carte de Tel-Aviv : elle est encore inconnue dans la toponymie officielle. Cependant, n’importe quel Israélien pourra vous montrer le chemin. Boulevard du Roi Saul, face à l’entrée du quartier général de Tsahal, l’esplanade au style brutaliste du Musée d’Art Moderne est devenue le point de rendez-vous du soutien aux 253 Israéliens et ressortissants étrangers enlevés il y a un an. année par le Hamas, dont 101 sont toujours détenus dans la bande de Gaza. Une agora où l’on retrouve des groupes de discussion, des visites de délégations officielles, des stands où l’on peut acheter des t-shirts à toute heure Libérez-les maintenant ! (Libérez-les maintenant !) et la reproduction sur trente mètres de long d’un des tunnels qui sillonnent Gaza et dans lequel les otages seraient captifs.

Des absents tellement présents qu’ils en deviennent obsessionnels. Leurs visages et les slogans réclamant leur libération sont partout dans le pays : sur les murs, accrochés sur les ponts surplombant les autoroutes, collés sur les voitures, en transparence sur toute la hauteur des gratte-ciel du quartier des affaires de Tel Aviv, sous forme de pins représentant un ruban jaune. affiché par les responsables au sommet de l’État hébreu.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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