Dans les préfectures ayant répondu à l’enquête du ministère du Logement, la police a été appelée en moyenne 48 fois par mois de septembre à mai, contre 12 en moyenne avant cette loi.
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Un an après la promulgation de la loi Bergé-Kasbarian, dite loi « anti-squat », le nombre d’expulsions dans les logements français a plus que triplé, a appris franceinfo auprès du ministère samedi 31 août, confirmant une information du Parisien.
Les demandes d’intervention des forces de l’ordre n’ont jamais été aussi nombreuses : dans les 27 préfectures ayant répondu à l’enquête du ministère du Logement, la police et la gendarmerie ont été sollicitées en moyenne 48 fois par mois, de septembre à mai. Or, avant cette loi, on comptait en moyenne 12 demandes par mois.
Désormais, les propriétaires sont mieux informés sur leurs droits et leurs démarches deviennent plus concrètes. Selon le ministère, dans 8 cas sur 10, la demande d’expulsion forcée a abouti, avec 356 arrêtés émis par les préfectures durant cette période, contre 101 pour toute l’année 2022. C’est une amélioration, se réjouissent les associations de propriétaires, qui désignent néanmoins les sujets de squat comme une « épiphénomène ».
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