Un alpiniste indien décède sur l'Everest, huitième cette saison
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Un alpiniste indien décède sur l’Everest, huitième cette saison

Un alpiniste indien décède sur l’Everest, huitième cette saison

Le ministère népalais du Tourisme avait déjà annoncé la semaine dernière le décès de deux alpinistes, kenyan et népalais.

Un alpiniste indien sauvé de l’Everest est décédé dans un hôpital au Népal, a annoncé mardi un responsable du tourisme népalais, portant à huit le nombre de morts liés à l’ascension du plus haut sommet du monde cette saison. Bashi Lai, un ressortissant indien de 46 ans évacué du sommet la semaine dernière, « décédé à l’hôpital hier » à Katmandou, a déclaré à l’AFP Rakesh Gurung, du département du tourisme du Népal. Ce décès est le huitième de la saison – qui s’étend d’avril à début juin – qui s’achève, avec un bilan inférieur à celui de 2023, où 18 décès avaient été recensés.

Le ministère népalais du Tourisme a annoncé la semaine dernière la mort de deux alpinistes, kenyan et népalais, sur le sommet culminant à 8 849 mètres. La semaine précédente, deux alpinistes mongols, portés disparus après avoir atteint le sommet de l’Everest, avaient également été retrouvés morts. Plus de 600 alpinistes étrangers et népalais ont atteint le sommet de l’Everest depuis avril.

Au printemps, lorsque les températures sont douces et les vents généralement plus faibles, des centaines d’alpinistes affluent vers le Népal, qui abrite huit des plus hauts sommets du monde. Les Sherpas ultra-expérimentés sont les premiers chaque année à atteindre le sommet de l’Everest, ouvrant ainsi un circuit sécurisé. Ils représentent chaque année un tiers des décès sur l’Everest. Tous les décès enregistrés surviennent à plus de 8 000 mètres d’altitude, dans le « zone de la mort »où l’épuisement de l’oxygène augmente le risque de mal d’altitude et d’hypoxémie.

Quitter la version mobile