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Nouvelles

« Les jeunes ne parlent plus et du coup, sont dans l’hyperviolence », regrettent des parents

Une enquête est ouverte pour « assassinats et violences en réunion » après la mort de Shamseddine, battu alors qu’il sortait de son collège jeudi. L’ultra-violence est omniprésente au quotidien, selon les parents rencontrés à proximité de l’établissement.

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Temps de lecture : 2 minutes

Le collège départemental des Sablons à Viry-Châtillon (Essonne) où était scolarisé Shamseddine, un adolescent battu à mort le 4 avril 2024.  (MIGUEL MEDINA/AFP)

Têtes baissées, des silhouettes sont arrivées au compte-goutte vendredi soir, pour déposer des roses blanches devant le collège de Viry-Châtillon (Essonne), où Shamseddine a fait ses études. Quatre mineurs et un adulte ont été placés en garde à vue après son décès, vendredi 5 avril. Le garçon de 15 ans a été frappé jeudi alors qu’il quittait l’établissement.

Cette mère se demande si les jeunes deviennent plus perméables à la violence. « Je vois des jeunes se regrouper autour de ma maison. Entre les tirs de mortiers sur des voitures, sur des gens, sur des immeubles, c’est inquiétant. Une personne âgée y a été agressée peu de temps par des jeunes qui n’étaient même pas adultes », se demande-t-elle encore. Il y a un gros problème.

« Mort pour des bêtises »

Rose à la main aussi, Gersende a du mal à avaler ses larmes en pensant à « ce gamin est mort pour des bêtises ». Elle voit aussi ce drame comme un problème d’éducation. « Je pense que les jeunes manquent cruellement d’échanges, de paroles. Ils ne parlent plus et sont donc hyperviolents.

« Je pense qu’il faut plus d’éducation, de sensibilisation, pour leur faire comprendre que la vie n’est pas rien, qu’on ne détruit pas une vie comme ça ! »

Une maman de Viry-Châtillon

sur franceinfo

La sécurité a été renforcée dans cette commune du 30 000 les habitants toujours sous le choc. Des patrouilles sillonnent le quartier. Faut-il pour autant s’habituer à voir des forces de l’ordre aux abords des écoles ? ? Aucun des parents interrogés ne le souhaite. « Les pauvres n’ont pas que ça à faire »répond une mère. « Si ça n’arrive pas là-bas, cela arrive chez nous »objecte un autre. Quand cela n’arrive pas en temps réel, cela arrive ssur les réseaux. Il y a de la violence partout, tout le temps et je ne pense pas qu’on puisse tout contrôler. » « De toute façon, on ne pourra pas mettre un policier derrière chaque citoyen.en désigne un troisième. Nous ne pouvons pas vivre avec des caméras partout, des policiers partout. Ce n’est pas le monde dans lequel je veux vivre. »

Plutôt que des uniformes à proximité des collèges, cette mère préférerait voir davantage de médiateurs et d’enseignants parler aux étudiants. « Il faut plus de médiation, qu’il y ait des cours, au moins une heure par semaine pour discuter de ceci et que, si les élèves se sentent menacés, qu’ils n’aient pas peur d’en parler aux professeurs ou aux parents. Ils doivent en parler. » Pour en discuter, les familles se sont réunies vendredi soir dans l’une des MJC de la ville. Une cellule psychologique reste également ouverte.

Viry-Châtillon : les réactions des parents recueillies par Sarah Mansoura

Cammile Bussière

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