Un adolescent filmé jetant des chatons par-dessus un pont
Une vidéo publiée sur X le 9 avril 2024 montre un adolescent jetant sept chatons du haut d’un pont. La Fondation 30 Millions d’Amis a immédiatement fait un reportage Pharos sur la tribune du ministère de l’Intérieur et s’est constituée partie civile.
Mise à jour (10/04/2024) : Selon Le Parisien, l’adolescent ne sera pas poursuivi. Le procureur ayant indiqué qu’il « fera l’objet d’une mesure alternative aux poursuites sous la forme d’une mesure de réparation par la Protection Judiciaire de la Jeunesse de l’Aveyron ». Le jeune homme aurait immédiatement reconnu les faits.
Intolérable, insupportable… Les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier l’horreur d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 9 avril 2024. Les images montrent un adolescent saisissant plusieurs chatons âgés de quelques jours seulement et les jetant par-dessus un pont avec un avoir l’air amusé. On entend l’individu, un mineur, prononcer « Salam Aleykoum petits chats ! » tandis qu’une deuxième personne, derrière la caméra, crie « non, ne fais pas ça ! « . Les sept chatons sont relâchés un à un au-dessus d’un ruisseau et crient de détresse.
Une banalisation de la violence sur les réseaux sociaux
Dès que la Fondation 30 Millions d’Amis a eu connaissance de ces images, elle a immédiatement fait un reportage sur la plateforme PHAROS du ministère de l’Intérieur. Selon le commissariat de Rodez (Aveyron), contacté par 30millionsdamis.fr, l’adolescent a été interpellé et placé en garde à vue. Agé de 16 ans, il devra répondre de ses actes devant le tribunal pour enfants de Rodez.
Il sera jugé pour sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort de plusieurs animaux, ainsi que pour diffusion d’images relatives à la maltraitance animale sur Internet. « Ces images sont bouleversantes. Nous ne pouvons pas accepter la banalisation des actes de cruauté commis contre les animaux sur les réseaux sociaux. » s’alarme Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions, qui précise également que la Fondation s’est constituée partie civile.