un adolescent de 14 ans meurt poignardé dans un bus londonien

Ce mardi, à Londres (Royaume-Uni), un garçon de 14 ans a perdu la vie après avoir été poignardé dans un bus. 

Terrible drame à Londres. Un adolescent de 14 ans est mort poignardé dans un bus, ce mardi 7 janvier. 

Appelée dans le quartier de Woolwich, au sud-est de Londres, ce mardi en début d’après-midi, la police locale a indiqué dans un communiqué que «les secours ont traité sur place un garçon de 14 ans qui avait été blessé à l’arme blanche, mais il est malheureusement décédé peu après» leur arrivée. 

Pour le moment, aucune arrestation n’a eu lieu à ce stade, a également précisé la police qui a notamment appelé des témoins éventuels à se manifester. Le député local Matthew Pennycook s’est dit «profondément attristé par cette nouvelle jeune vie perdue dans notre communauté». 

Une énième attaque 

Et pour cause, cette attaque est la dernière d’une longue liste dans le pays, qui a vu le nombre d’incidents impliquant des armes blanches augmenter. À tel point que Keir Starmer, le Premier ministre britannique, a évoqué une «crise nationale». 

Lundi, un autre jeune homme, âgé de 18 ans, a été grièvement blessé d’un coup de couteau près d’une école dans le même quartier de Londres.  

En septembre également, un adolescent était mort poignardé dans ce même quartier de Woolwich. Trois jeunes hommes ont par ailleurs été inculpés pour meurtre et doivent être jugés l’an prochain pour ce que le procureur a qualifié lors d’une audience devant le tribunal de «représailles présentant toutes les caractéristiques d’une guerre de territoire». 

Au total, entre mars 2023 et mars 2024, plus de 50.500 incidents impliquant des couteaux ont été recensés par la police en Angleterre et au Pays de Galles, soit une augmentation de 4% par rapport à l’année précédente, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. 

En septembre dernier, une loi est entrée en vigueur interdisant les machettes et couteaux de type «zombie» (des armes à double tranchant, à la lame incurvée) associés à la culture des gangs, dont l’usage a doublé en cinq ans.