un « accord » trouvé sur la « répartition » des circonscriptions
Le député La France insoumise Paul Vannier, chargé des négociations avec les autres partis de gauche de la nouvelle « Font populaire » sur la répartition des circonscriptions dans le cadre des élections législatives anticipées, a indiqué mercredi qu’un « accord » avait été trouvé. à propos de ce sujet. Le PS a d’ailleurs rapidement confirmé un « accord de principe » sur le sujet.
La quasi-totalité des 577 circonscriptions ont été réparties ainsi : les Insoumis présenteront 230 candidats, les socialistes 170, les écologistes environ 90 et les communistes 50. Un journaliste de Avis parle de 95 sièges pour les écologistes.
Lors de l’alliance Nupes constituée pour les législatives de 2022, les Insoumis, avec 22% de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, LFI avait présenté 328 candidats, EELV 100, le PS 70 et le PCF 50 « Nous avons fait des efforts importants », a déclaré Paul Vannier.
Vers des « réajustements »
« Cet accord marque la progression des socialistes mais n’oublie pas l’élection présidentielle », indique Paul Vannier. « Nous avons voulu nous baser sur une moyenne des élections législatives, présidentielles et européennes alors que les socialistes voulaient uniquement prendre en compte le résultat des élections européennes », précise le député du Val-d’Oise.
Selon lui, la répartition, qui n’inclut pas l’Outre-mer et la Corse, a été décidée après une longue nuit de négociations, très tôt mercredi matin.
« Ces chiffres ne sont pas stabilisés », a déclaré une source socialiste, tandis qu’un communiste a précisé qu’il y aurait des « réajustements », en fonction de la force qui a le plus de chances de l’emporter dans chaque circonscription. « Reste à discuter des échanges de circonscriptions », reconnaît Paul Vannier.
Les circonscriptions du « sanctuaire » sortant
« Toutes les circonscriptions des députés sortants sont protégées », a-t-il également indiqué, alors que le cas LFI Adrien Quatennens par exemple, condamné en décembre 2022 pour violences conjugales, fait débat entre socialistes et écologistes.
Parallèlement aux négociations sur les circonscriptions, des négociations programmatiques sont également en cours depuis mardi entre les différents partis de gauche.
« Il y a des points monstrueux qui bloquent, sur la base, les fondamentaux », s’alarme un proche de Raphaël Glucksmann, qui prévient : « ils peuvent faire tous les accords de cirque, si on n’est pas d’accord sur le fond. » … il n’y aura pas d’accord. De son côté, Paul Vannier dénonce des « provocations » de Place publique, le petit parti de Raphaël Glucksmann.
« Oui, les discussions avancent mais nous n’en sommes pas encore là. Il reste quelques points vraiment importants sur le fond», indique de son côté la maire PS de Nantes, Johanna Rolland.
Mercredi matin, une réunion des dirigeants des partis a eu lieu au siège du Parti communiste français à Paris.