Un accord trouvé pour une augmentation salariale de 2,2%
L’accord devait être signé par au moins deux organisations syndicales. C’est chose faite depuis vendredi soir avec l’Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots qui ont signé un accord avec la direction de la SNCF sur une augmentation moyenne des salaires de 2,2 % en 2025. « C’est la 4e année consécutive que les augmentations de salaire protègent les achats. pouvoir des cheminots en étant supérieure à l’inflation », a fait valoir la direction de la SNCF, précisant que l’augmentation moyenne sera de 0,7 point au-dessus de l’inflation, prévue à 1,5%, selon la Banque de France.
« Cet accord NAO est rendu possible par les bons résultats du groupe SNCF, positifs depuis six semestres consécutifs. Cela n’aura aucun impact sur les contribuables et les voyageurs », a-t-elle ajouté. Ces augmentations comprennent des avancements liés à l’ancienneté et des augmentations individuelles de 1,7 %, tandis que l’augmentation globale des salaires sera de 0,5 %. La prime au travail des cheminots sera également augmentée de 15 euros par mois.
Un mouvement de grève dès le 11 décembre
Première organisation syndicale de l’entreprise, la CGT n’a pas paraphé l’accord, tout comme SUD-Rail, le troisième syndicat, l’a jugé « pas à la hauteur ». François Durovray, le ministre délégué chargé des Transports, s’est réjoui vendredi soir « que le dialogue social ait abouti à un accord sur les salaires à la SNCF ». « Cette méthode doit désormais être appliquée au fret. Plus que jamais, l’esprit de responsabilité doit prévaloir pour éviter une grève qui serait incompréhensible et injustifiable », a-t-il ajouté dans un message sur son compte X.
Cet accord sur les salaires se distingue en effet du démantèlement de Fret SNCF et des modalités d’ouverture à la concurrence, deux dossiers qui ont conduit tous les syndicats de l’entreprise à appeler les cheminots à la grève à partir du 11 décembre.