Plusieurs syndicats sont parvenus, mardi 23 avril, à s’entendre avec une organisation patronale, l’Union des entreprises locales (U2P), sur la création d’un compte épargne temps universel (CETU) et le sujet d’une reconversion professionnelle, sans les deux autres employeurs. ‘, le Mouvement des Entreprises de France (Medef) et la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME). Le CETU doit permettre aux salariés d’épargner congés, RTT et primes, pour les utiliser plus tard dans leur carrière.
Au nom de l’U2P, qui représente les artisans, commerçants et professions libérales, Pierre Burban a salué un « très bel accord » sur le CETU et souligne « un certain consensus » sur les reconversions, tandis que le négociateur CFDT, Yvan Ricordeau, a exprimé un avis « positif bien sûr sur le CETU, mais aussi sur la reconversion ».
» Une mise «
L’U2P, organisation patronale minoritaire, a pris l’initiative d’entamer de nouvelles négociations sur le CETU et la reconversion professionnelle après l’échec, le 10 avril, des discussions sur le « pacte de vie au travail ».
Après deux séances, les négociateurs sont parvenus à deux textes distincts. Le premier sur le CETU devrait avoir l’aval de la CFDT, de la CFTC et peut-être de FO, sous réserve de l’approbation des autorités de ces organismes. La CGT a clairement dit qu’elle ne signerait pas, la CFE-CGC y voyant un système « trop incertain ». La seconde, sur les reconversions, a reçu un avis positif de la CFDT, de la CFTC et de la CFE-CGC, FO reconnaissant « quelques progrès »tandis que la CGT voyait » une mise « .
Le Medef et le CPME, très hostiles au CETU, n’ont pas assisté aux négociations, jugeant la démarche de l’U2P « déloyal ».