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Ukraine : Kiev cherche désormais à détruire les bombardiers qui la martyrisent avant même qu’ils ne décollent

Frapper en profondeur est, depuis des mois, l’un des principaux axes de la résistance ukrainienne face à l’invasion russe, qui pourrait aussi gagner en puissance avec l’arrivée massive d’obus pour ses canons. Avec ses drones navals, Kiev est passée maître dans la chasse aux navires du Kremlin en mer Noire.

Mais elle cible aussi largement, avec ses missiles ou ses kamikazes aériens, les aérodromes ennemis abritant ces bombardiers russes qui, inlassablement, lancent des projectiles meurtriers et des bombes planantes dévastatrices sur ses bâtiments civils, ses infrastructures énergétiques ou ses troupes au sol.

Les bases russes de Morozovsk, Engels, Koursk et Iesk sous le feu des drones ukrainiens

Ce fut le cas le week-end du 5 avril, avec l’attaque massive d’au moins trois aéroports russes. Y compris celle de Morozovsk dans la région de Rostov, comme le rapportent Forbes, la Voix du Nord ou encore The War Zone – Morozovsk abrite une base majeure des Su-34 du Kremlin, des bombardiers biplaces et compte parmi les ennemis aériens les plus redoutables de Kiev.

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Ukraine – Russie : les avions militaires de la guerre

Comme le rapporte The Kyiv Independent, les aérodromes de Ieïsk (ou Yeysk), dans le kraï de Krasnodar, à Koursk, ainsi que celui d’Engels-2, sont également d’une grande importance car ils abritent des bombardiers stratégiques Tu-95. Il a déjà été touché lors de l’un des premiers coups majeurs portés par l’Ukraine depuis le début de la guerre, rapporté alors par korii.

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Des dégâts très incertains

Dans les heures qui ont suivi l’attaque de l’aérodrome de Morozovsk, les réseaux sociaux bouillonnaient de rumeurs de gros, très gros dégâts : on parlait de 8 Su-34 détruits au sol, et de 6 autres avions endommagés par les nombreuses explosions provoquées par des drones ukrainiens. frapper la base.

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La réalité semble pourtant bien différente de ces annonces hâtives. Un peu plus tard, et comme l’explique The War Zone, des photos satellite de la base après la frappe ont été publiées, d’abord en basse puis en haute résolution, et ne montraient pas de dégâts évidents, rendant plutôt douteuse la destruction des avions russes annoncée un peu plus tôt.

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Mais il n’en va pas forcément de même dans toutes les bases, dont beaucoup ont reçu ce week-end la visite impromptue de projectiles ukrainiens.

Selon les renseignements militaires ukrainiens et comme le rapporte The Kyiv Independent du 7 avril, les Russes ont perdu sept avions, dont trois Su-30M et deux avions de transport, lors de la seule attaque de la veille sur l’aéroport de Yeisk.

En attendant d’éventuelles preuves visuelles de ce qui est dit, il faut rester extrêmement prudent quant au succès de ces attaques ukrainiennes contre des installations aériennes russes.

Une chose semble cependant sûre : Kiev semble déterminée à multiplier ce type d’attaques, qu’elle mène également (cette fois avec grand succès) contre les installations pétrolières et les raffineries russes.

Et si cela n’a pas fait mouche cette fois-ci, cela viendra sans doute dans un avenir proche, ce qui pourrait rendre un peu plus compliquée la tâche de l’aviation de Vladimir Poutine. Rendu aveugle par les abattages en série des avions de détection et de commandement Beriev A-50, soumis à une forte pression, il a fini par multiplier les erreurs fatales, comme l’explique Business Insider à la suite des renseignements britanniques.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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