Les parents ou tuteurs pourront suivre les déplacements des adolescents âgés de 13 à 17 ans et seront avertis du moindre changement d’itinéraire.
Deux heures par semaine. C’est le temps, en moyenne, passé par les parents pour déposer ou récupérer leurs enfants. Un tiers d’entre eux (34 %) y passent même quatre heures par semaine et près de la moitié (46 %) y restent à attendre leurs enfants lorsqu’ils les emmènent à une activité, selon une étude réalisée par Uber. Pour réduire le nombre de déplacements effectués par les parents, le géant du VTC lance mercredi son service réservé aux adolescents de 13 à 17 ans.
Pour en bénéficier, les familles devront inviter leur adolescent à créer un compte Uber spécialisé, via son profil familial. Les jeunes pourront alors effectuer un voyage sans être accompagnés par leurs parents. Dès qu’ils montent dans une voiture Uber, un chauffeur « expérimenté » leur demandera un code PIN unique, obligatoire pour démarrer le voyage. Une fois sur la route, les parents pourront suivre le trajet de la voiture en temps réel, après avoir reçu le nom du conducteur et les informations sur le véhicule.
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Capteurs et données GPS
Ils auront également la possibilité, tout comme les tuteurs, de contacter le chauffeur à tout moment du trajet. Pour les rassurer, Uber utilise la technologie via des capteurs et des données GPS « pour détecter si un voyage s’écarte de son itinéraire, s’arrête inopinément ou se termine prématurément ». « Si cela se produit, l’application Uber envoie un message à l’adolescent et au chauffeur pour s’assurer qu’ils vont bien »précise l’entreprise dans un communiqué.
Déjà lancée aux États-Unis et au Canada, la fonctionnalité sera déployée dans 13 villes françaises, à savoir Amiens, Angers, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris et région parisienne, Perpignan, Strasbourg et Toulouse. Ce n’est pas la première fois qu’Uber segmente son application. Des options existent, par exemple, pour les conductrices en Amérique latine ou pour les passagères en Pologne. « C’est aussi un sujet qu’on regarde de très près en France »précise la plateforme à Figaro.