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CINEMA – Ce n’était pas du tout l’orage auquel on s’attendait. Ce mercredi 17 juillet, Tornades sort en salles, un blockbuster annoncé pour l’été 2024. Reboot très attendu du film culte de 1996, le long métrage avec Daisy Edgar Jones et Glen Powell manque malheureusement l’objectif premier d’un film catastrophe : nous faire frissonner.
Lorsque Helen Hunt et Bill Paxton sont apparus à l’écran il y a 28 ans, Tornade nous avait littéralement soufflé. De la première à la dernière minute du film, on osait à peine respirer. Et c’est précisément ce que l’on attend d’un film catastrophe. L’urgence d’un côté, et la tension soutenue de l’autre.
Prendre Le lendemain. Quoi qu’on pense des effets spéciaux aujourd’hui dépassés, le réalisateur Roland Emmerich nous met constamment sous pression en regardant les épreuves et les tribulations que traversent individuellement Sam (Jake Gyllenhaal), son père Jack et sa mère Lucy. Ils n’ont pas de répit, et nous non plus. Réalisé par Lee Isaac Chung, Tornades laisse malheureusement trop souvent retomber le soufflé. Oui, il y a beaucoup de tornades, et elles sont géantes et superbes, il faut le dire. Mais entre elles, on s’ennuie à mourir.
Non pas que l’intrigue soit attendue, qu’elle vire au sentimentalisme ou que les dialogues soient ringards. Ce n’est pas grave. Il faut aussi souligner que Glen Powell et Daisy Edgar-Jones, les nouvelles stars d’Hollywood, font de leur mieux avec les moyens du bord.
Trop de pays, pas assez de vaches volantes
Non, on s’ennuie parce que les protagonistes ne sont finalement pas assez en danger. Et malheureusement, ça ne nous excite pas de les voir en parfaite sécurité, sirotant un verre de limonade. Dans un film catastrophe, on veut du suspense. Ne pas savoir qui s’en sortira (ou pas). Et désolé, mais on aime bien quand tout le monde ne s’en sort pas.
Tornades Le film commence très bien. Dans une séquence d’ouverture de plus de quinze minutes, on suit un groupe de jeunes chercheurs menés par la brillante Kate (Daisy Edgar Jones) dans une mission risquée : lâcher des barils de polymères au cœur d’une tornade pour détruire la tempête de l’intérieur (pour les explications scientifiques, vous reviendrez). Rien ne se passe comme prévu, l’expérience échoue et Kate se retrouve seule.
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« Twisters » sortira en salles le 17 juillet.
Cinq ans plus tard, alors qu’elle a accepté un emploi tranquille à New York, son vieil ami Javi (Anthony Ramos) la convainc de retourner sur le terrain pour affronter les tornades. Elle doit affronter la météo violente de l’Oklahoma, mais aussi ses souvenirs. Là, Kate rencontre Tyler Owens (Glen Powell), un beau YouTubeur « tornado rider » à la tête d’un groupe de fanatiques de la météo (et du rodéo). Ensemble, ils vont tenter de réussir là où Kate avait échoué des années plus tôt. Et il n’y a pas que de la tempête dans l’air, il y a aussi de l’amour, bien sûr.
Un redémarrage de Tornade qui prend de l’eau
Outre ce manque de suspense et de tension, Tornades pêche sur d’autres aspects. Dans un film catastrophe, le grand » méchant « , c’est la nature déchaînée : la vague géante de Géotempêtele volcan en éruption de Le pic de Dantele froid de la Le prochain jour. C’est un méchant contre lequel les héros ne peuvent, en principe, rien faire. Chacun pour soi et c’est tout.
Mais Tornades dans la science-fiction et ce n’est pas forcément le cas. Kate et Tyler ont en effet trouvé un moyen de » éliminer » une tornade de l’intérieur avec un claquement de doigts. Cela résoudrait beaucoup de problèmes outre-Atlantique. De plus, si vous êtes même légèrement allergique à de très « Les Américains »Passons à autre chose. Bottes de cow-boy, grosses boucles de ceinture, chapeaux de cow-boy, séance de rodéo, musique country à plein volume, difficile de faire plus » NOUS » que.
Enfin, à part une petite apparition du fils de feu Bill Paxton, Tornades ne nous fait même pas le plaisir de faire un minimum de fan service du film de Jan de Bont, puisque les reboots de chasseurs de fantômes. Pas une seule vache volante à l’horizon, pas la moindre note de guitare Respecter le vent par Van Halen. Sur l’échelle de Fujita, qui est utilisée pour mesurer la gravité des tornades, pour nous Tornades est au moins un F3 : dégâts considérables.
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