Les avocats de l’animateur ont annoncé qu' »une des personnes qui ont tenté de lui extorquer des fonds sur la base de fausses allégations » était en garde à vue à Paris. Sébastien Cauet est mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre femmes.
Nouvel épisode dans l’affaire Cauet. Le 24 mai, l’ancien animateur de NRJ a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre femmes. Mais, dans un communiqué diffusé ce mardi 8 octobre, ses avocats se sont félicités « que l’une des personnes qui ont tenté de lui extorquer des fonds sur la base de fausses allégations est actuellement en garde à vue dans les locaux de la police à Paris ».
Si ses avocats y voient une confirmation »tentatives d’extorsion dont Sébastien Cauet est victime« , l’ancien animateur star de NRJ reste sous enquête. En mai, il avait notamment a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de payer une caution de 100 000 euros et de suivre des soins.
La justice lui a également refusé de reprendre les ondes. L’animateur a demandé indemnisation après son retrait de l’antenne NRJ à hauteur de 4,4 millions d’euros. Il a également demandé à retrouver son emploi après que la station ait décidé d’arrêter son émission en novembre 2023.
De son côté, l’animateur a toujours clamé son innocence. « Nous espérons que le parquet prendra au sérieux les calomnies dont il est victime depuis un an et pour lesquelles il a porté plainte en novembre 2023 »affirment ses avocats, avant de conclure : « L’exploitation des violences sexuelles par des personnes cyniques et sans scrupules nécessite des poursuites sans faille de la part de l’autorité judiciaire. »
Contactés, les avocats n’ont pas encore répondu à nos demandes. L’identité de la personne placée en garde à vue n’est pas connue.
Au total, cinq plaintes ont été déposées contre Sébastien Cauet depuis novembre 2023. La première d’entre elles, Julie, originaire de Mâcon (Saône-et-Loire) avait déposé plainte à la gendarmerie de Saint-Laurent-sur-Saône dans l’Ain. . Mineure au moment des faits qu’elle a dénoncé, Julie a déclaré qu’elle n’était pas « surprise » que d’autres lui emboîtent le pas en accusant l’animateur : « Je suis la petite campagnarde du 71. S’il avait pu me faire ça… il y a des gens à Paris. Il aurait pu faire ça à d’autres. »
Suite à ces révélations, Julie a vécu une très mauvaise passe par la suite. « Vous vous souvenez de tout : au début ils vous posent des questions basiques sur votre vie sexuelle, sur vos pratiques… puis ils vous demandent comment s’est déroulé l’agression et le viol, vous rappellent les détails, vous demandent de le dessiner… à la fois soulagé et détruit »» a-t-elle confié à France 3 Bourgogne en mai dernier.
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« Alors pour oublier tout ça, je suis tombé dans l’alcoolisme. J’ai aussi perdu mon emploi. Étant dans la fonction publique, ce n’était pas très bien pour moi de devenir « média ». Maintenant, je suis hospitalisé pour traumatisme et dépendance à l’alcool. J’en rêvais, j’y pensais tout le temps, c’était obsessionnel.