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Turquie. Comment Erdogan s’impose comme un arbitre autoritaire de l’Otan

« Officiellement », l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord serait une association de défense des démocraties. La Suède et la Finlande, qui ont vu leurs demandes d’adhésion initiées après l’invasion russe de l’Ukraine bloquées par le président autoritaire de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, découvrent que la situation est plus compliquée. « La Suède ne devrait pas s’attendre à un soutien de l’OTAN de notre part. Si vous ne respectez pas les croyances religieuses de la République de Turquie ou des musulmans, vous ne recevrez aucun soutien de notre part », a prévenu le chef de l’Etat turc le 23 janvier.

Deux jours plus tôt, le Danois-Suédois Rasmus Paludan avait mis le feu à un livre du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm. La énième provocation du militant d’extrême droite a embarrassé le gouvernement de droite, soutenu au Parlement par l’extrême droite. L’exécutif a déclaré que son » la sympathie » Musulmans tout en précisant que la loi fondamentale ne permet pas, au nom de la liberté d’expression, d’interdire de tels actes. Prenant cet événement pour prétexte, Ankara a annulé la visite en Turquie du ministre suédois de la Défense Pal Jonson.

Stockholm s’était toutefois conformée à l’exigence turque

Mais le geste de Rasmus Paludan n’est pas le seul en cause. Ce même 21 janvier, des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation qui revendique l’autonomie du Kurdistan turc, ont défilé dans les rues de Stockholm. Ces derniers mois, Ankara a appelé à plusieurs reprises la Suède à mettre fin à l’embargo sur les armes instauré en 2019 à la suite des attaques de l’armée turque contre les Kurdes.

Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan veut aussi que la Suède livre 73 opposants, qu’ils soient du PKK ou de la confrérie Gülen, accusés d’avoir fomenté une tentative de coup d’État en 2016. En décembre, Stockholm avait accédé à cette demande, expulsant Mahmut Tat, un Kurde réfugié, à Istanbul. Fort de son veto l’été dernier, Recep Tayyip Erdogan est même allé jusqu’à exiger la démission de Peter Hultqvist, alors ministre de la Défense. Motif ? Ce dernier avait participé, en 2011, à une cérémonie d’anniversaire du PKK.

Le statu quo actuel pourrait perdurer

Du côté de la Finlande, pays voisin de la Russie, les mauvaises relations entre Ankara et Stockholm inquiètent. Le 24 janvier, le ministre des Affaires étrangères, Pekka Haavisto, envisageait que son pays puisse rejoindre l’OTAN sans attendre la Suède, même si son choix préféré était celui de l’adhésion commune.

Une déclaration qui bouleverse Stockholm, où Ulf Kristersson, le Premier ministre, a dit comprendre « la frustration que beaucoup de Finlandais ressentent actuellement de ne pas encore être membre de l’OTAN » et dit qu’il préfère se concentrer « sur le message très clair que la Finlande continue de vouloir adhérer en même temps que la Suède ». En réalité, en cas d’hypothétique attaque russe, Stockholm serait de facto protégée par la Finlande, qui partage une frontière de 1 340 kilomètres avec la Russie. Le statu quo actuel pourrait durer jusqu’aux élections législatives et présidentielles turques, qui doivent se tenir à la mi-mai, juste avant le sommet de l’OTAN en juillet.

Par ailleurs, Helsinki et Stockholm doivent faire face à un deuxième obstacle à leur entrée dans l’Alliance. La Hongrie n’a toujours pas ratifié leur adhésion. Une situation qui arrange Vladimir Poutine, dont Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, sont les principaux interlocuteurs au sein de l’Alliance atlantique.

La guerre en ukraine à kyiv appelle aux armes à sous-munitions

La guerre en Ukraine à Kiev appelle aux armes à sous-munitions

« Nous devons également permettre la livraison de missiles à longue portée à l’Ukraine (…), élargir notre coopération dans l’artillerie et (rendre possible) l’envoi d’avions de combat », a exhorté mercredi le président Volodymyr Zelensky. , après la décision de plusieurs pays occidentaux d’y envoyer des chars. Dans cette escalade des livraisons d’armes, un responsable européen est allé encore plus loin. Interrogé anonymement par l’AFP, ce dernier affirme que son gouvernement a approuvé l’exportation d’armes à sous-munitions. Des armes pourtant interdites depuis 2008 et la signature du traité d’Oslo par une centaine de pays. Cependant, plusieurs puissances ne l’ont pas signé : la Chine, les États-Unis, la Russie et l’Ukraine. L’Europe serait totalement dans l’illégalité en acceptant cette énième demande des Ukrainiens.


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Cammile Bussière

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