Les traditionnelles réunions Tupperware pourront se poursuivre. En faillite, le fabricant des célèbres boîtes et ustensiles en plastique annonce un accord avec ses créanciers pour sortir de la crise.
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C’est une heureuse perspective qui s’ouvre pour le groupe américain, déclaré en faillite en septembre, après des années de difficultés et plombé par une dette d’environ 650 millions d’euros remboursable à des taux d’intérêt prohibitifs de 9 à 10 %. La direction de l’entreprise fondée en 1946 par le chimiste américain Tuper avait mobilisé une armée de conseillers financiers pour trouver une solution. C’est chose faite et l’opération devrait être finalisée d’ici fin octobre.
Tuperware s’est notamment engagé à vendre la propriété intellectuelle de la marque au groupe d’investisseurs – des fonds américains – qui rachètent la dette. Les produits Tupperware pourront donc continuer à être fabriqués et les clients continueront à les acheter via des conseillers, des sites e-commerce et différents partenaires sur les principaux marchés mondiaux.
Les réunions à domicile vont évoluer. Ateliers de démonstration, recettes culinaires et petits cadeaux… les habitudes ont changé, ne serait-ce qu’avec les réseaux sociaux. Bien avant la flambée du coût des matières premières et l’inflation qui faisaient augmenter le prix des articles et freinaient les ventes, Tupperware souffrait d’un manque d’image qui restait, en fait, sur les rencontres d’antan, entre ménagères, à la maison. Face à cela, la concurrence s’est accrue (Curver, Rubbermaid, PamperedChef.com, etc.)… sans parler de la matière plastique de plus en plus bannie des processus de production, ce qui a aussi largement contribué au déficit d’image : la question écologique, même si Tupperware a évolué sur la matière première.
Plus besoin d’utiliser du polyéthylène. Le polycarbonate est remplacé par du polyester thermoplastique qui possède des propriétés similaires, mais sans traces de bisphénol A. Des efforts coûteux qui ont failli faire couler la marque. Tupperware avait arrêté de produire en France en 2018 dans son usine de Joué-les-Tours (en Indre est Loire), mais grâce au plan de sauvetage, le groupe a évité la faillite, la « boîte » reste ouverte.