« Tu vas pédaler, salope ! » : en roue libre dans Quotidien, Fabrice Luchini surprend Yann Barthès
Actuellement, Fabrice Luchini présente son spectacle écrit pendant le Covid, « La Fontaine et le Confinement ». C’est dans le cadre de sa promotion qu’il était présent dans Quotidien, mercredi 9 octobre. S’il a souvent avoué être victime de ses humeurs, force est de constater qu’en milieu de semaine, l’acteur était dans une phase ascendante.
Invité principal de l’émission, Fabrice Luchini a beaucoup fait rire Yann Barthès et le public. Interrogé sur toutes sortes de sujets, il a pu s’exprimer librement sur la situation politique actuelle, sur son amitié avec Emmanuel Macron, ou encore sur son ressentiment tenace envers Anne Hidalgo.
Fabrice Luchini très remonté contre sa meilleure ennemie Anne Hidalgo
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les oreilles de la maire de Paris ont dû bourdonner. En raison de sa politique « bobo » dans la capitale, elle est depuis de nombreuses années le bouc émissaire préféré de Fabrice Luchini. Selon lui, ses mesures écologiques n’ont pas aidé face à la pollution actuelle à Paris. Pire encore, elles se seraient aggravées et auraient terni l’image de la capitale.
L’une des décisions d’Anne Hidalgo est de faire en sorte qu’une grande partie de la Ville Lumière soit piétonne. Une décision vivement critiquée par l’acteur. Pour cause : à cause d’elle, les gens subissent les embouteillages et arrivent en retard à son spectacle ! Sur le plateau de TMC, l’interprète de Maître Derville s’est vivement plaint et s’est adressé à ce « pauvre prolétaire » qui souffre de l’idéologie « bobo » de la meilleure ennemie de Rachida Dati.
« Tu vas payer, allez, tais-toi, salaud paresseux ! » »
Dressant le portrait tragi-comique de cet automobiliste sacrifié sur l’autel de l’écologie, l’acteur de 73 ans a décrit :
« Le gars qui travaille vraiment, qui n’est pas un bobo du VIIe (arrondissement de Paris), il est là, dans sa voiture, on ne l’entend plus, il est déprimé, il a parcouru 225 mètres en cinq heures et quart .»
En complétant son histoire, il poursuivit : « Et Anne Hidalgo, elle est contente de le ralentir. Tais-toi, idiot paresseux ! Tu vas payer, allez, tu vas partir, sur le périphérique ! Tu vas pédaler, salope ! » Des propos volontairement outranciers, qui ont fait mourir de rire les invités du jour et déclenché l’embarras palpable de Yann Barthès. Pour se rattraper un peu, l’acteur a tout de même tenu à adresser un compliment à la maire de Paris : « Elle a un grand courage politique ». Pas sûr que cela suffise pour les rapprochements !