« Tu vas me prendre le poing dans le cul****** » : la maire de Paris Centre s’en fout complètement devant la caméra
Homme politique et économiste français, Ariel Weil est également maire du centre de Paris depuis 2020. Un rôle que le Parti socialiste exerce de tout son cœur, et qui l’amène parfois à s’emporter plutôt… violemment.
En témoigne cette vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux. On y voit le compagnon de Delphine Horvilleur entrer en colère après qu’un homme l’ait visiblement insulté. Il s’avance vers lui, menace de lui « mettre le poing au visage » avant de l’insulter de manière très virulente.
« Redis-moi ça ! » À moi ! À moi ! »
Le 21 juin, une manifestation contre l’antisémitisme a eu lieu à Paris. Ariel Weil, le maire socialiste de Paris Centre, était là pour la conduire. Pendant le rassemblement, un militant d’extrême droite n’a cessé de crier « complice, associé, traître ». Il l’accuse de collusion avec LFI. LFI, dont le fondateur, Jean-Luc Mélenchon, avait relativisé le problème de l’antisémitisme en affirmant qu’il était « résiduel en France ».
Le fait d’être apparenté au chef de La France Insoumise a rendu Ariel Weil fou de rage. Entendant les insinuations de l’homme, il a lâché le micro et est descendu très calmement au début. Il s’est avancé vers l’homme qui avait proféré ces propos ignobles. C’est là qu’il a libéré toute sa rage.
« Espèce de salaud, tu m’insultes ? » Tu veux que je te frappe au visage ? »dit-il en s’approchant très près de son visage. « Espèce d’enfoiré, tu m’insultes ! » répéta-t-il alors que, sur scène, un de ses collègues lui indiquait l’allocution imminente du ministre de la Justice Éric Dupont Morreti. Avant de revenir sur scène, il menaça l’homme une dernière fois :
« Dites-moi encore ça ! » Tome ! Tome ! Tu ferais mieux de ne pas revenir vers moi ! » il a invectivé.
La maire de Paris Centre répond à la polémique : « Bien sûr, j’ai tort de m’emballer, je tombe dans le piège »
Quelques jours plus tard, le conseiller revient sur ce propos : « Je ne le connaissais pas au moment où j’ai pété les plombs. La première fois, je lui ai discrètement dit d’arrêter. Ce qu’on ne voit pas dans le montage. C’est après coup que, fou de rage, je lui ai dit qu’il méritait un coup de poing dans la figure »il a déclaré au
Parisien. Avec le recul, il pense avoir « cédé » à l’émotion. « Évidemment, j’ai tort de m’emporter, je tombe dans le piège que m’a tendu une personne venue perturber un rassemblement sans aucune pudeur envers la douleur de la famille et du public. »
La maire de Paris centre a également précisé que l’homme en question était, entre autres, actuellement mis en examen pour « une fraude à grande échelle ». « Il soutient le Rassemblement national. Il vient attaquer les autorités juives, dont les dirigeants, je le rappelle, refusent tout lien avec le RN »il a informé.