Invitée de BFMTV ce lundi 8 avril, Mila assure que la production de Quotidien lui aurait demandé de s’excuser lors de son passage dans l’émission en 2020. La jeune femme de 20 ans, adolescente à l’époque, a été victime de cyberharcèlement suite à des propos controversés sur l’islam en 2020.
Mila était l’invitée de BFMTV ce matin du lundi 8 avril afin de réagir à l’actualité récente dans les écoles. La jeune femme a profité de cet entretien pour revenir sur son apparition dans l’émission Quotidien le 3 février 2020, lorsqu’elle avait été victime de cyberharcèlement suite à des propos polémiques sur l’islam.
Lors de cette émission, Mila, alors adolescente, s’excuse auprès de l’animateur Yann Barthès d’avoir été « aussi vulgaire » et d’avoir su offenser ceux qui « pratiquent en paix leur religion ». Ces excuses auraient-elles pu être orchestrées par la production de la série en coulisses ? C’est ce qu’a déclaré Mila aujourd’hui au micro d’Apolline de Malherbe.
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« Vous allez regarder Yann Barthès droit dans les yeux, vous allez lui dire presque mot pour mot « je suis désolé » pour les personnes que j’ai pu offenser. » C’est la teneur des propos qui auraient été imposés, selon les révélations de la jeune femme.
« Je n’ai jamais été désolé. »
« Mais je ne suis pas désolé, je n’ai jamais été désolé en fait. Je l’ai encore fait sur les réseaux. Je m’en foutais, j’ai recommencé. J’ai montré justement que cet acharnement que j’ai eu contre moi, que le « Les menaces, les lynchages, le fait d’avoir terni mon image, cela a produit l’effet inverse. Aujourd’hui j’ai de la haine, aujourd’hui j’ai de la rage. Je « n’ai jamais cessé d’affirmer mes positions, j’ai développé mon libre arbitre, mon esprit critique », a déclaré Mila. .
Suite aux déclarations controversées de Mila, la justice avait alors ouvert une enquête pour « incitation à la haine contre un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou une religion déterminée ». Le parquet de Vienne l’a débouté.
Concernant le cyberharcèlement subi par la jeune femme, plusieurs individus avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis.