Les nouvelles les plus importantes de la journée

« Tu n’as pas honte ? »

« Tu n’as pas honte ? »

Voir mon actualité

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy était à Marseille vendredi 22 novembre pour dédicacer son dernier livre, « Le Temps des combats ».

Lors de cette séance, c’était interrogé par un membre du syndicat enseignant du FSU-SNUipp 13.

Nicolas Sarkozy arrêté par un syndicaliste à Marseille

Présent vendredi dans une librairie de Saint-Barnabé (12e), Nicolas Sarkozy a dédicacé son dernier livre devant près de 200 personnes. Il a également été interrogé par un syndicaliste qui lui a reproché ses récents commentaires sur les horaires de travail des enseignants.

« N’avez-vous pas honte de jeter au grand jour le monde de l’enseignement ? », a en effet lancé le syndicaliste.

« Pourquoi tu mens ? Tu sais que nous ne travaillons pas 24 heures sur 24. Nous travaillons 43 heures. »

Un syndicaliste de Nicolas Sarkozy
Vidéos : actuellement sur Actu

« Hé mec, au revoir »

Face à cette remise en question, l’ancien président a gardé son calme et a rétorqué : « Si vous voulez m’en parler, venez m’en parler », invitant, d’un geste, le syndicaliste à choisir un autre moment.

Face à un autre reproche, à savoir celui d’avoir « pris sa retraite à 57 ans », Nicolas Sarkozy a alors coupé court : « Hé mec, au revoir ». Cet échange est disponible en vidéo sur la chaîne YouTube FSU-SNUipp 13.

Nicolas Sarkozy pointe du doigt les enseignants

Lors d’une conférence à Saint-Raphaël, dans le Var, vendredi 8 novembre, l’ancien chef de l’Etat avait en effet laissé entendre que les enseignants ne travaillaient pas assez.

« On me dit ‘il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’Éducation nationale’, mais c’est une démagogie incroyable. Le statut d’enseignant des écoles, (…) est 24 heures par semaine et six mois dans l’année », a déclaré Nicolas Sarkozy.

Avant de poursuivre : « Il existe des centaines de milliers d’enseignants compétents, dévoués et formidables. Et il y en a qui choisissent ce métier pour de mauvaises raisons. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un million d’enseignants.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

Quitter la version mobile