Le gouvernement de Donald Trump, ouvertement climatosceptique, veut éliminer la branche de recherche de l’American Ocean and Atmospheric Observation Agency, la NOAA, une entité jouant un rôle essentiel dans les sciences mondiales du climat, a dénoncé un démocrate élu vendredi.
« Le plan budgétaire de Trump pour la NOAA est à la fois scandaleux et dangereux », a fustigé Zoe Lofgren, le principal directeur démocrate de la science de la Chambre des représentants, alertant le désir de l’exécutif de supprimer les « services essentiels ».
Ces coupes drastiques avaient été révélées plus tôt vendredi par CNN et les sciences de la revue spécialisée qui avaient accès à un document de la Maison Blanche adressé au Congrès, responsable de l’approbation du budget alloué aux différentes agences fédérales.
S’il était mis en œuvre, ce plan pourrait avoir de grandes répercussions, la NOAA occupant une place prépondérante aux États-Unis mais également à l’échelle mondiale de la création de prévisions météorologiques, d’analyse climatique et de conservation des océans.
Selon CNN, environ 75% du financement de la branche de recherche pourrait être supprimé dans le budget de l’année 2026, ce qui mettrait fin à de nombreux programmes. Coupes que l’exécutif souhaite mettre en œuvre cette année.
Les programmes de recherche concernés sont utilisés en particulier pour la détection précoce des événements météorologiques majeurs ou pour surveiller les effets du changement climatique causés par les activités humaines. Tant de données mathématiques et de modèles utilisées par les chercheurs et les laboratoires américains, mais aussi dans le monde.
Accusé par certains conservateurs d’être l’un des « moteurs principaux » de « l’alarmisme climatique », la NOAA est confrontée depuis la fin janvier sur une assaut en règle de la nouvelle administration républicaine.
Le gouvernement de Donald Trump – qui considère le changement climatique comme un «canular» – a ainsi lancé des employés massifs d’employés et fait disparaître certaines ressources et les données climatiques.
« L’hostilité de cette administration vers la recherche et le rejet de la science du climat aura la conséquence de l’évasion des capacités de prévision météorologique de la NOAA, de tonnerre le Zoe Lofgren élu.
Selon plusieurs médias spécialisés, la Maison Blanche souhaite également faire des coupes franches dans le budget d’une branche de la NASA en particulier responsable de l’étude et de la surveillance des effets du changement climatique grâce aux satellites d’observation. Tant de mesures qui font craindre que les États-Unis deviennent un domaine fantôme en termes de recherche et de surveillance climatique.
Publié le 12 avril à 00h28