Les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza se poursuivent à un niveau «technique», a affirmé de son côté mardi le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas.
Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 7 janvier depuis sa résidence à Mar-a-Lago en Floride, Donald Trump a promis que «l’enfer se déchaînera au Moyen-Orient» si les otages israéliens ne sont pas libérés d’ici son investiture le 20 janvier prochain. «Si les otages ne sont pas libérés d’ici mon entrée en fonction, l’enfer se déchaînera au Moyen-Orient, et ce ne sera pas bon pour le Hamas. Ce ne sera franchement bon pour personne», affirme Trump.
L’envoyé du nouveau président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a également affirmé mardi qu’il espère avoir de bonnes nouvelles des otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza lorsque Trump prêtera serment le 20 janvier. «J’espère vraiment que d’ici l’investiture, nous aurons de bonnes choses à annoncer au nom du président», a déclaré Steve Witkoff.
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«Un nouvel élan» pour les négociations
Les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza se poursuivent à un niveau «technique», a affirmé de son côté mardi le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas. «Les réunions techniques se poursuivent entre les deux parties», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, en faisant référence aux discussions entre les représentants des principaux négociateurs sur les détails d’un accord. Il n’y a pas de délégation de «niveau plus élevé» en ce moment, a-t-il ajouté.
Depuis plus d’un an, le Qatar est engagé aux côtés des États-Unis et de l’Égypte dans des négociations en vue d’un cessez-le-feu et la libération des otages toujours retenus à Gaza depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre. «Beaucoup de sujets sont en discussion», a indiqué le responsable qatari, qui a dit ne pas vouloir entrer dans les détails «pour protéger l’intégrité des négociations».
Le dernier cycle de négociations s’était achevé le mois dernier sans succès, les deux parties s’accusant mutuellement de les bloquer. Après avoir suspendu sa médiation en novembre, le riche émirat gazier avait dit début décembre avoir constaté «un nouvel élan» pour les négociations après l’élection du président Donald Trump aux États-Unis.