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Trump place ses proches à des postes clés dans son futur gouvernement – 11/11/2024 à 23:00

Donald Trump accueille la représentante Elise Stefanik lors d’un rassemblement électoral à Concord, New Hampshire, le 19 janvier 2024 (AFP / TIMOTHY A. CLARY)

Donald Trump progresse dans la formation de sa future administration, nommant des loyalistes à des postes clés et exigeant qu’ils puissent assumer leurs fonctions sans un laborieux processus de confirmation au Sénat.

Le républicain de 78 ans a choisi Elise Stefanik, une représentante de l’État de New York âgée de 40 ans, comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies.

« Elise est une combattante pour l’Amérique avant tout, incroyablement forte, tenace et intelligente », a déclaré celui qui s’apprête à revenir à la Maison Blanche en janvier.

Élue au Congrès en 2014 à seulement 30 ans, Elise Stefanik s’est progressivement imposée parmi les plus ardentes soutiens de Donald Trump.

Elle a fait la une des journaux nationaux pour sa défense impétueuse du président lors de sa première procédure de destitution en 2019, puis a refusé de certifier l’élection présidentielle remportée en 2020 par Joe Biden.

Plus récemment, en décembre 2023, elle a été la protagoniste d’une séquence devenue virale sur les réseaux sociaux, où on la voit interroger de manière extrêmement tendue Claudine Gay, la présidente de l’université Harvard, à propos de slogans pro-palestiniens entendus sur le campus. Mme Gay a alors démissionné.

Elise Stefanik a accusé mi-octobre l’ONU de « croupir dans l’antisémitisme ».

– Fort soutien à Israël –

L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a félicité Mme Stefanik lundi. « À une époque où la haine et les mensonges remplissent les couloirs de l’ONU, votre clarté morale résolue est plus nécessaire que jamais », a-t-il écrit.

Dans la vie politique américaine, le poste d’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies sert souvent de tremplin vers des fonctions supérieures, comme en témoignent les carrières de Madeleine Albright, secrétaire d’État sous Bill Clinton, de Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale sous Barack Obama. , ou encore George Bush Sr., devenu président.

Donald Trump a également annoncé qu’il confierait la question brûlante du contrôle de l’immigration aux frontières à Tom Homan, un partisan de la ligne dure. M. Homan sera chargé de mettre en œuvre la promesse du candidat de mener à bien la plus grande opération d’expulsion d’immigrants illégaux de l’histoire des États-Unis.

– Déréguler –

Le président élu a également nommé Lee Zeldin, un autre de ses amis proches, à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

« Il veillera à ce que des décisions de déréglementation rapides et équitables soient prises, qui renforceront la force des entreprises américaines, tout en maintenant les normes environnementales les plus élevées », a expliqué le futur président républicain.

M. Zeldin est également un ancien représentant de l’État de New York. « Nous restaurerons la prédominance énergétique des États-Unis, revitaliserons notre industrie automobile pour redonner des emplois aux Américains et faire des États-Unis le leader mondial de l’intelligence artificielle. Ceci tout en préservant l’accès à l’eau potable et à l’air pur », a écrit l’élu sur X.

Lee Zeldin à la convention républicaine à Milwaukee, le 17 juillet 2024 (AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS)

Lee Zeldin à la convention républicaine à Milwaukee, le 17 juillet 2024 (AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS)

Le vainqueur de l’élection présidentielle devrait enfin nommer Stephen Miller directeur adjoint de son bureau, l’un de ses proches conseillers depuis sa première campagne réussie à la Maison Blanche.

M. Miller est connu pour préconiser des mesures extrêmement strictes contre l’immigration clandestine.

– Contourner le Sénat –

Donald Trump a démontré sa volonté de contourner les laborieux processus de confirmation, par les sénateurs, des personnes qu’il nomme, malgré le fait que les républicains aient repris le contrôle de la chambre haute du Congrès.

Pour ce faire, il envisage d’utiliser une clause permettant au président de procéder à des nominations temporaires lorsque le Sénat ne siège pas.

« Tout sénateur républicain intéressé par le poste convoité de leader de la majorité au Sénat américain doit accepter (cette clause), sans quoi nous ne pourrons pas avoir de confirmation à temps », a-t-il déclaré. écrit M. Trump, qui sera reçu mercredi à la Maison Blanche par Joe Biden.

Le 45e et bientôt 47e président américain a procédé jeudi à sa première nomination majeure en choisissant une femme, Susie Wiles, à la tête de son cabinet.

Mme Wiles a été l’architecte de la campagne électorale réussie du Républicain, qui a remporté 312 électeurs contre 226 pour Kamala Harris, et semble en passe de remporter la majorité du vote populaire.

Après avoir repris le contrôle du Sénat, les républicains sont également favoris pour remporter de peu la Chambre des représentants, mais dans certaines circonscriptions, notamment en Californie, le décompte n’est toujours pas terminé.

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