Trump le « fasciste », Kamala prépare son réquisitoire… Le récapitulatif présidentiel
Le jour J dans douze jours. Le 5 novembre, les États-Unis éliront leur prochain président. Elle devra choisir entre un ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, et l’actuelle vice-présidente, Kamala Harris. Vous avez raté les dernières actualités alors que commence le sprint final ? Ne pas paniquer, 20 minutes est là pour vous résumer tout cela dans son « This is America » !
Nouvelles du jour
On ne cesse de le répéter : le ton monte très fort à mesure que le vote approche, et Kamala Harris lâche de plus en plus ses coups. Dernier exemple en date mercredi, lors d’une réunion publique avec les électeurs de Pennsylvanie. Tandis que le journaliste de CNN lui demande : « Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ? », le démocrate répond : « Oui, je pense que oui ».
La question ne vient pas de nulle part, elle fait écho aux récents propos de l’ancien chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche, John Kelly, relayés par le New York Times. Selon cet ancien officier supérieur de l’armée, le républicain peut être considéré comme un fasciste et aurait déclaré en privé qu’Adolf Hitler avait « fait de bonnes choses ».
Mercredi encore, Kamala Harris l’a clairement fait savoir depuis Washington, affirmant qu’« il est profondément inquiétant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler ». Son adversaire, accuse-t-elle, recherche le « pouvoir absolu ».
L’accusation du jour
Cela nous vient de Tuteur. Selon les médias britanniques, Stacey Williams, ancienne mannequin de 56 ans, affirme avoir été agressée sexuellement par Donald Trump en 1993. Elle lui aurait été présentée par le tristement célèbre Jeffrey Epstein. Les deux hommes auraient joué un « jeu pervers » contre elle dans la Trump Tower à New York. Stacey Williams accuse le candidat républicain de l’avoir attirée vers lui et de lui avoir posé les mains « partout sur (ses) seins », sur sa taille et sur ses fesses. Et elle n’est pas seule, puisque plusieurs dizaines de femmes ont déjà accusé Donald Trump d’un comportement similaire.
Pour le camp Trump, ce témoignage qui émerge à moins de deux semaines de l’élection est… une « fausse nouvelle », évidemment.
Punchline du jour
» Quand papa rentre à la maison, tu sais ce qu’il dit ? « Tu as été une vilaine fille, une vilaine petite fille, et tu vas recevoir une grosse fessée. » » »
C’est ainsi que Tucker Carlson, l’ancienne star de Fox News, imagine le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier prochain. Une allégorie – que chacun jugera – présentée mercredi lors d’un meeting du candidat en Géorgie, sous les acclamations de la foule.
Tucker Carlson, faisant campagne pour Trump : « Il doit y avoir un moment où papa rentre à la maison… Papa rentre à la maison et il est énervé… Vous savez ce qu’il dit ? « Tu as été une mauvaise petite fille et tu reçois une fessée vigoureuse en ce moment. » pic.twitter.com/HGx9jXp3em
– Les électeurs républicains contre Trump (@AccountableGOP) 23 octobre 2024
Film de la semaine
Amanda Zurawski, Samantha Casiano et Austin Dennard. Ces trois Américains sont les protagonistes du documentaire Zurawski c.Texasqui sort vendredi aux États-Unis. Trois femmes qui ont appris très tôt que leur grossesse n’était pas viable, mais à qui les médecins ont refusé d’avorter en raison des lois en vigueur au Texas.
La caméra suit le chemin de croix de ces citoyens dans les hôpitaux, les tribunaux et leur intimité, et pourrait faire grand bruit à quelques jours de l’élection présidentielle.
Le rendez-vous à noter
Kamala Harris promet un « acte d’accusation définitif » contre Donald Trump. Elle, l’ancienne procureure, s’exprimera mardi à Washington, à peine une semaine avant le 5 novembre. Elle se tiendra sur l’Ellipse, l’espace qui sépare la Maison Blanche de l’obélisque du Washington Monument. L’Ellipse où, le 6 janvier 2021, les partisans du Républicain se sont rassemblés avant de prendre d’assaut le Capitole.
Le point d’enquête
Pouvons-nous être plus incertains ? Les compteurs au niveau national bougent à peine (+1,7 points pour Kamala Harris), nous apprend ABC News Project538.
Et dans les swing states, c’est les montagnes russes (sans interférence) : la Pennsylvanie, le Wisconsin et le Nevada sont « à égalité », la Caroline du Nord, la Géorgie et l’Arizona sont actuellement pour Donald Trump, et le Michigan pour Kamala Harris.
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Le programme des prochaines heures
Rendez-vous ce jeudi en Arizona pour Donald Trump, pour parler (entre autres) de logement. Il sera à Las Vegas dans la soirée, avant de se diriger vers le Michigan vendredi.
Kamala Harris sera en Géorgie. Et elle sera bien accompagnée : l’ancien président Barack Obama et le « Boss » Bruce Springsteen seront là.