Les États démocratiques intensifient leur impasse avec Donald Trump. Une coalition de douze d’entre eux (Oregon, Arizona, Colorado, Connecticut, Delaware, Illinois, Maine, Minnesota, Nevada, Nouveau-Mexique, New York et Vermont) a déposé un recours légal contre les droits douaniers imposés par le président mercredi. Selon eux, ces mesures protectionnistes violent la Constitution, comme ils ont été décidés sans l’accord du Congrès.
Cette procédure juridique fait partie d’une stratégie initiée par la Californie, qui avait déjà engagé des procédures similaires la semaine précédente. L’objectif: contester la légitimité légale de l’appel de Donald Trump à la loi de 1977, censé superviser les mesures d’urgence économiques.
Un plan téméraire économiquement et illégal
« Le plan de tâches douaniers insensé du président Trump est non seulement imprudente imprudente, mais elle est également illégale », a déclaré Kris Mayes, un achat général de l’Arizona. « Peu importe ce que la Maison Blanche prétend, les droits de douane sont une taxe qui sera transmise aux consommateurs », insiste-t-elle.
Depuis son retour sur la scène politique, Donald Trump a ravivé les tensions commerciales en attaquant les principes du libre-échange. Pour les plaignants, ces décisions sont un abus de pouvoir. Dans leur plainte déposée devant le tribunal commercial international des États-Unis, ils accusent l’ancien président d’avoir « bouleversé l’ordre constitutionnel et plongé l’économie américaine dans le chaos » en prenant unilatéralement le droit d’établir des taxes douanières massives.
« Pire but contre son camp dans l’histoire du pays »
Donald Trump, pour sa part, justifie cette politique par la nécessité de déplacer la production industrielle dans le sol américain. Mais les effets immédiats sont dénoncés vigoureusement par l’opposition démocratique: la fuite des prix, l’incertitude économique et les pertes d’emplois. Gavin Newsom, gouverneur de Californie, a comparé la politique douanière de Donald Trump au « pire objectif contre son camp dans l’histoire de ce pays », affirmant que l’ex-président avait « trahi » ses électeurs, notamment les agriculteurs.
Notre dossier sur les tâches douanières
Alors que la politique économique de Donald Trump divise l’opinion et pèse sur sa popularité dans les sondages (41% des bonnes opinions contre 50% en janvier selon une étude économiste / YouGov), ce front judiciaire initié par les États démocratiques pourrait marquer un tournant dans le débat public tandis que les mi-parcours se déroulent l’année prochaine à avril à novembre.