« Je règlerai cette question avant même de devenir président. Si je gagne, quand je serai président élu, ce que je ferai c’est : je parlerai à l’un, je parlerai à l’autre, je les réunirai», a-t-il poursuivi.
Puis, Muir l’a réinterrogé : « Pour clarifier la question, pensez-vous qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis que l’Ukraine gagne cette guerre ? Oui ou non ?
Et Donald Trump a renchéri : « Je pense qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis de terminer cette guerre et d’en finir. (…) Négocier un accord. Parce que nous devons arrêter la destruction de toutes ces vies humaines.
Trump s’est également montré extrêmement direct sur un sujet que Biden et la plupart des dirigeants américains contournent : la dissuasion nucléaire de la Russie. Et il a indiqué que, selon lui, cela ne valait pas la peine d’acculer Poutine.
«Il a une chose que les autres n’ont pas pas. Il a des armes nucléaires. Ils n’en parlent jamais. Il a des armes nucléaires», a répété le candidat républicain. « Personne n’y pense jamais. Et finalement, peut-être qu’il les utilisera. Peut-être qu’il n’a pas été aussi menaçant. Mais c’est à cela. Quelqu’un a choisi dont nous n’aimons même pas parler. Personne n’aime en parler.
Malgré le soutien de Harris et Biden à l’Ukraine, Trump a dit tout haut ce qu’au moins certains membres de l’administration actuelle disent tout bas : une fin négociée de la guerre pourrait finalement être dans l’intérêt de toutes les parties.
Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais et a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.
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