Trouver le bon quarterback : plus facile à dire qu’à faire

Même si la saison ne dure que trois semaines en NFL, certaines équipes semblent déjà vouées à croupir dans les profondeurs. Le prix de consolation, une position de draft enviable pour mettre la main sur un futur quarterback de franchise, semble alléchant, mais peut souvent devenir un calice empoisonné.

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Il y a évidemment des équipes qui ont mangé leur pain noir avant de connaître la renaissance grâce au repêchage. Les Chiefs avec Patrick Mahomes en 2017. Les Bills avec Josh Allen un an plus tard. Les Bengals avec Joe Burrow en 2020.

D’accord, mais pour ces quelques circuits, il y a Sam Darnold, Mitchell Trubisky et Josh Rosen.

Ces derniers jours, les fans passionnés des Broncos, des Bears et d’autres locataires de sous-sol indignes aiment rêver au prochain repêchage en avril.

Le millésime s’annonce fort avec une perspective dite générationnelle en la personne de Caleb Williams (USC), en plus d’autres pivots captivants comme Drake Maye (Caroline du Nord), JJ McCarthy (Michigan), Bo Nix (Oregon) et Shedeur Sanders (Colorado). ), notamment. On sait que ce sont eux qui vont inévitablement relancer des franchises moribondes. Pas si vite!

Pas facile

Malgré les ressources inestimables investies dans le recrutement, il est encore difficile d’évaluer le poste le plus important dans le football, celui qui fait ou défait une franchise.

S’il serait injuste d’évaluer d’emblée les quarterbacks sélectionnés au printemps dernier et même ceux de 2022, il suffit de regarder un peu plus loin pour se rendre compte à quel point la draft n’apporte pas toujours les résultats escomptés.

De 2018 à 2021, 17 quarterbacks ont été sélectionnés au premier tour, là où le risque d’échec est censé être le plus faible.

Combien peuvent être considérés comme de véritables starters solidement établis ? Trevor Lawrence, Joe Burrow, Justin Herbert, Josh Allen et Lamar Jackson sont titulaires dans le premier tiers de la ligue en termes de compétences.

Tua Tagovailoa, s’il parvient à rester en bonne santé, peut encore rejoindre cette catégorie. Étant très généreux, on peut ajouter Kyler Murray, mais les Cardinals eux-mêmes ne semblent pas enthousiasmés par son implication en tant que leader de l’équipe. Dans le cas de Jordan Love avec les Packers, même s’il a été repêché en 2020, il en est à ses premiers pas en tant que titulaire et il est trop tôt pour porter un jugement.

Grosses erreurs

Bref, il n’y a que cinq valeurs sûres dans le lot et en étant le plus généreux possible, disons que ce total pourrait monter jusqu’à huit. Ce n’est toujours pas 50% des choix qui répondent aux attentes.

C’est sans compter que cinq d’entre eux ont déjà changé d’adresse lorsque leur équipe a décidé de jeter rapidement l’éponge.

Trey Lance, sélectionné troisième au classement général par les 49ers en 2021, a été échangé aux Peanuts de Dallas, où il joue troisième violon.

Dwayne Haskins a été libéré par Washington en raison de problèmes personnels avant de perdre la vie dans un tragique accident contre les Steelers en guise de réclamation.

Baker Mayfield, premier choix en 2018, vit sa dernière opportunité en tant que titulaire avec les Buccaneers, déjà sa quatrième équipe. Sam Darnold a vécu sensiblement la même expérience en passant des Jets aux Panthers puis aux 49ers.

Ne parlons pas du superbe jeu de chaises musicales de Josh Rosen, 10^e choix global des Cardinals, qui a traîné son paquet à sept équipes en cinq saisons et qui est actuellement au chômage.

Et c’est loin d’être mieux lors des tours suivants. De 2018 à 2020, 25 quarterbacks ont été sélectionnés après le premier tour et un seul, Jalen Hurts avec les Eagles, occupe un rôle de titulaire. Seuls sept d’entre eux se retrouvent réservistes sur un roster régulier de 53 joueurs et les autres ont disparu dans les abysses du néant.

Chaque fois qu’une organisation se trompe dans son choix, de nouvelles années de misère s’annoncent, à l’exception des 49ers, qui ont gagné à la loterie avec Brock Purdy au septième tour l’année dernière, malgré l’échec brutal de Trey Lance.

Tout cela pour vous dire, chers fans, que vous devez avoir des attentes réalistes avant de souhaiter que votre équipe descende pour être mieux placée au repêchage. L’espoir, c’est bien, mais il y a des rêves et des réalités.

MA PRÉVISION POUR JEUDI : Lions 27 Packers 23

À TRAVERS LA NFL…

Ça se prépare chez les Jets

Il y a déjà de nombreux signes de frustration chez les Jets après un début de saison difficile. Le receveur Garrett Wilson s’est plaint de son utilisation. Son coéquipier d’arrière-champ, Michael Carter, s’est disputé avec l’entraîneur des porteurs de ballon sur le banc et la scène a été filmée par des caméras. On demande chaque jour à l’entraîneur-chef Robert Saleh s’il mettra le quart-arrière Zach Wilson au banc. Quelques jours plus tôt, le cornerback Sauce Gardner avait supprimé son compte X, avant de réapparaître. Pas facile, la vie avec les Jets…

Pauvre Mike Williams !

Les Chargers n’ont jamais de répit. Contre les Vikings dimanche, leur excellent receveur géant Mike Williams est tombé en action avec une déchirure du ligament croisé antérieur et sa saison est terminée. On jurerait que cette équipe ultra talentueuse souffre toujours de blessures. Cependant, ce sera une excellente occasion pour le choix de première ronde du printemps dernier, Quentin Johnston, de voir davantage de joueurs. Il n’a capté que cinq passes pour 26 verges à ce jour.

Mac Jones et les bijoux de famille

Une fois de plus, le quarterback des Patriots se retrouve au centre d’une polémique concernant les bijoux de famille d’un adversaire. Lors du match de dimanche contre les Jets, le demi de coin Sauce Gardner a affirmé par la suite que Jones l’aurait frappé dans les « parties intimes ». Sans le nier, Jones a fait savoir que ce geste « n’était pas intentionnel ». La saison dernière, Jones s’est également fait remarquer lors d’une glissade où il a levé ses crampons entre les jambes de Jaquan Brisker des Bears.