Cinquième à Lorient, à 1,26 point du leader, l’écart est-il très significatif à ce niveau de la catégorie ?
« C’est une énorme déception au niveau du résultat. Pour être honnête, on ne s’y attendait vraiment pas. On ne comprend pas. Les musiciens ont fait le boulot. Il va falloir analyser ça sereinement. On allait à Lorient pour gagner. Bon, c’est une compétition, c’est comme ça… »
Un problème avec la pièce gratuite que vous proposez ?
« Je ne sais pas. Il faudra analyser la grille des résultats pupitre par pupitre. Nous sommes arrivés à Lorient avec une gavotte de la Montagne Noire issue du répertoire d’Yves Menez, accordéoniste très populaire dans les années 30-50. Nous l’avons introduite par une inspiration tirée d’une chanson du groupe Taÿfa, « Kahina ». Notre finale est inspirée de la chanson « Ma Var » de Yann-Fanch Kemener, dont nous avons revisité la base mélodique. Globalement, j’ai l’impression que c’était très cohérent et que ça s’est bien passé… »
Nous avons décidé de placer le pupitre de bombarde au premier rang en arc de cercle et toutes les cornemuses derrière. Ce positionnement a pu poser un problème acoustique à nos musiciens ou au jury.
Sur scène, vous avez fait un choix particulier cette année, peut-être était-ce déroutant ?
« Oui, nous avons décidé de placer le pupitre de bombarde au premier rang en arc de cercle et toutes les cornemuses derrière. Plus que l’effet visuel, nous recherchions un effet stéréo dans le dialogue entre les deux pupitres. Ce positionnement a pu poser un problème acoustique à nos musiciens ou au jury. Nous allons étudier cela en détail pour voir quels ajustements pourraient être apportés. »
En même temps, ce fut une année chargée pour Bagad Kemper. Vous avez du mal à tout faire ?
« Oui, ce fut une année chargée. Nous sommes allés à Dublin en mars pour la Saint-Patrick et nous avons créé une œuvre en étroite collaboration avec l’Orchestre national de Bretagne le 16 mai au Théâtre de Cornouaille. Mais nous n’avons pas mis le concours de côté. Oui, c’était vraiment beaucoup de travail. Mais tous les musiciens ont été à la hauteur. Je les remercie beaucoup. »
Quels sont les prochains événements que le Kemper propose au public ?
« Nous participerons à l’anniversaire du bagad Ergué-Armel : un grand fest-noz en octobre à l’Espace Dan Ar Braz. Nous serons Bombardes à gogo à Briec en novembre. Et puis, nous renouvellerons notre grand fest-deiz le 22 décembre, toujours à l’Espace Dan Ar Braz. »