La Flèche Wallonne a été perturbée mercredi par des conditions météorologiques épouvantables, avec du froid et de la grêle, qui ont provoqué de nombreux abandons. Et Michal Kwiatkowski a utilisé une métaphore bien particulière pour décrire l’état des coureurs dans une course.
« Une de mes pires journées à vélo. » Benoît Cosnefroy a néanmoins décroché la quatrième place sur la Flèche Wallonne mercredi, mais comme tous les coureurs, le puncheur Decathlon-AG2R a été glacé par le froid, à cause de la météo qui s’est déchaînée sur la classique belge (pluie, grêle, grésil, etc. ). »J’étais gelé durant les 80 derniers kilomètres, je ne pensais pas pouvoir aller jusqu’au bout. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvé dans un tel état physique. ajouta Cosnefroy.
Pour illustrer les difficultés rencontrées par les coureurs, dont seulement 44 ont franchi la ligne d’arrivée, les images d’un Mattias Skjelmose en hypothermie, tremblant, devant être porté par un membre du personnel jusqu’à sa voiture, sont assez révélateurs. Il y a aussi les visages des coureurs à l’arrivée, comme celui de Valentin Madouas, qui donne l’impression d’avoir eu 15 ans en quelques heures.
La métaphore polonaise de Kwiatkowski
Et pour apporter un nouvel éclairage, on peut compter sur Michal Kwiatkowski, l’ancien champion du monde, qui a utilisé sa petite métaphore. « Si vous voulez comprendre le choc qu’a subi mon corps suite à la tempête d’aujourd’hui à La Flèche, imaginez boire trois verres de vodka le ventre vide »a joliment illustré le Polonais, qui semble savoir de quoi il parle.
« L’effet vous frappe en quelques millisecondes. Certains coureurs ont cependant survécu. Un immense respect pour les gagnants, Kasia Niewiadoma et Stephen Williams”a ajouté le coureur Ineos.