Trois policiers blessés par un homme armé d’un sabre à Lorient

Son entreprise était radiée depuis plusieurs mois : un huissier s’est présenté ce vendredi 25 octobre 2024, en début d’après-midi, pour saisir les véhicules de luxe qu’il louait à des particuliers. Mais le gérant de l’entreprise située rue de Verdun, à Lorient (Morbihan), lui aurait refusé l’accès. Des policiers sont arrivés en soutien et le quadragénaire s’est alors précipité vers eux en brandissant une épée de type katana.

L’assaut a été rapide, la réponse l’a été également : le Lorientais de 45 ans a été maîtrisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. Arrêté, cet homme qui aurait un casier judiciaire a été conduit au commissariat de Lorient. Mais, comme l’a indiqué le journal Le télégramme il a eu le temps de blesser trois fonctionnaires qui ont été transportés à l’hôpital, l’un d’eux étant plus grièvement blessé à la main.

Heureusementa relevé Vincent Lucazeau, secrétaire départemental de l’Unité SGP police-FO. Le sabre, certes décoratif, n’était pas tranchant. Mais si on l’avait aiguisé, on allait vers la tragédie…

Troisième attaque à l’arme blanche en un an

Le parquet de Lorient a rapidement annoncé l’ouverture d’une enquête. « pour des faits de tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Secrétaire départemental du syndicat Alliance Police nationale 56, Ludovic Baille a rappelé qu’il s’agissait « C’est la troisième fois cette année que des policiers de Lorient sont agressés à coups de couteau . Deux autres fois, les collèges ont été frappés au visage. »

L’Unsa-Police, par la voix de son délégué départemental Philippe Cavanac, a également réagi, estimant que « Les circonstances entourant cet acte délibéré envers des agents dépositaires de l’autorité publique sont inacceptables. Ils démontrent la montée actuelle de l’agressivité à l’égard des forces de l’ordre et des représentants de l’État, devenue récurrente à Lorient cette année. »

Le maire de Lorient, Fabrice Loher a exprimé son indignation après cette attaque : S’attaquer aux femmes et aux hommes qui portent l’uniforme, c’est s’attaquer à la République.