Trois mineurs interpellés après la violente agression d'une collégienne à Montpellier, la victime est sortie du coma
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Trois mineurs interpellés après la violente agression d’une collégienne à Montpellier, la victime est sortie du coma

Trois mineurs interpellés après la violente agression d’une collégienne à Montpellier, la victime est sortie du coma

Trois mineurs âgés de 14 et 15 ans ont été interpellés mercredi, au lendemain de l’agression d’une collégienne de 13 ans à Montpellier, devant son établissement. En garde à vue, ils sont entendus par le « chef de tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans » précise Fabrice Belargent, le procureur de la République, dans un communiqué.

La victime, toujours hospitalisée, est sortie du coma, a annoncé le parquet ce mercredi soir. Elle sera entendue ce jeudi, précise-t-il.

Les faits ont eu lieu ce mardi 2 avril, vers 16 heures, à proximité du collège Arthur Rimbaud. Selon nos informations, il s’agit du poster une photo sur les réseaux sociaux qui est à l’origine d’une violente altercation entre deux écolières. Deux autres jeunes extérieurs à l’école ont ensuite frappé l’adolescent. Des coups de pied et des coups de poing qui ont fait tomber lourdement la jeune fille au sol. La victime, la tête ensanglantée, s’est relevée avec difficulté et a été prise en charge par sa mère quelques temps plus tard.

La mère, appelée par le professeur principal de sa fille avant même l’altercation, sentant la situation tendue, est venue chercher Samara qui était alors a eu des convulsions et est tombé dans le coma. La vie de l’adolescent n’est plus en danger.

« Une des personnes impliquées »un mineur de 14 ans inscrit dans le même établissement, reconnaît « ayant porté des coups« , a encore précisé le parquet. Parmi les deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans, l’un d’eux était déjà connu de la justice.

Interrogée par BFMTV, la mère de l’écolière agressée a expliqué qu’un de ses camarades de classe « depuis un an et demi, deux ans, je vivais dans la misère ». Elle affirme que cette dernière avait été exclue de l’établissement pendant deux jours en juin 2023, notamment après avoir publié une photo de sa fille sur les réseaux sociaux appelant au viol. L’accusation souligne que la justice « n’avait reçu aucune information faisant état d’actes de harcèlement à son encontre ».

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