Mercredi 7 janvier 2015, 10 h 19, Chérif Kouachi envoie un texto à Amedy Coulibaly sur la ligne consacrée à leurs seuls échanges. Le message a été effacé, mais c’est probablement le coup d’envoi de trois journées de sang et de poudre, trois jours de terreur qui ont changé la face de la France. Ces deux noms, jusqu’alors connus uniquement de la police, vont bientôt sortir de l’anonymat.
Un peu plus d’une heure plus tard, à 11 h 30, deux hommes cagoulés et vêtus de noir, armés de fusils d’assaut, Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, garent leur Citröen C3 devant le 6, allée Verte, dans le 11e arrondissement de Paris. Ils entrent dans les locaux d’une société. Le plus grand d’entre eux, Chérif, tire une balle au sol en demandant où sont les locaux de Charlie Hebdo. Il monte à l’étage et tire une nouvelle fois en direction du plafond. L’un des deux frères lâche : « Vous leur direz qu’on est venus de la part d’Al-Qaida au Yémen. »
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