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trois jours après la découverte d’ossements, les recherches se poursuivent

Des os analysés pour des lésions qui pourraient « expliquer le décès »

Des analyses sont en cours sur le crâne du petit garçon découvert samedi. Ces analyses doivent permettre de déterminer la présence ou l’absence de lésions pouvant donner des indications sur la cause du décès.

« C’est-à-dire y a-t-il une fracture, y a-t-il un conflit, une éventuelle blessure traumatique qui aurait pu se produire au cours de la vie de l’enfant, et donc avoir potentiellement une répercussion, et expliquer éventuellement le décès », explique Caroline Rambaud, médecin légiste. , sur BFMTV.

Cependant, l’analyse des os et de ces éventuelles lésions ne permet pas de déterminer la date du décès.

Le procureur d’Aix-en-Provence doit parler

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence s’exprimera dans la journée sur l’avancée de l’enquête, trois jours après la découverte du crâne du petit garçon, a appris BFM DICI auprès du parquet.

Il s’exprimera à 18 heures depuis les locaux du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.

Des entomologistes de gendarmerie attendus sur place

Si des restes humains sont découverts, ces experts pourront déterminer, grâce au type d’insectes présents sur place, la date du décès du petit Émile.

Ces spécialistes sont attendus dans les prochains jours au Vernet.

Des chiens spécialisés dans la « recherche de restes humains »

Alors que les chiens utilisés lors des chasses organisées l’été dernier pour retrouver Émile étaient dressés à la recherche d’odeur humaine, ceux actuellement mobilisés à Vernet sont spécialisés dans la recherche de restes humains.

« Une fois le décès survenu, la température corporelle baisse automatiquement, et il y a un changement dans les odeurs », explique Martial Villain, retraité de la brigade canine de gendarmerie, à BFMTV.

Une centaine de gendarmes déployés

Les attelages canins sont arrivés au Vernet avec un fourgon banalisé. Les équipes qui étaient déjà présentes hier sont à nouveau mobilisées sur place, notamment celle qui utilise les capteurs pour modéliser les sites de découverte des ossements en 3D.

« C’est un travail extrêmement fin, extrêmement minutieux, et c’est pour cela que nous faisons appel aux meilleurs, à ceux qui ont la plus haute expertise au niveau international », a expliqué Pierre-Yves Brady, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

Les anthropologues analysent soigneusement les sols

Depuis la découverte des ossements samedi, les experts mobilisés sur le terrain analysent minutieusement le sol.

« Ils font un peu comme les fouilles archéologiques, on appelle ça de l’archéologie médico-légale. L’idée est de vérifier s’il existe des indices qui permettent de savoir si les ossements étaient présents depuis longtemps », explique la colonel Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, sur BFMTV.

Le moindre indice peut en effet apporter de précieuses informations sur les circonstances du décès du petit garçon.

De nombreux experts de gendarmerie mobilisés sur place

Mobilisée à nouveau aujourd’hui à Vernet, la gendarmerie assure que « les meilleurs experts » travaillent sur les investigations.

Différents corps de métier sont présents sur place, comme des anthropologues qui sont capables de déterminer la nature des ossements, des opérateurs de drones qui opèrent avec des capteurs pour analyser les sols, ou encore des analystes 3D qui prennent des mesures.

Trois drones déployés dans la zone de découverte

L’Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) a déployé hier des drones dotés de capteurs multispectraux. Les enquêteurs souhaitent créer une carte numérique de la zone de fouille, où les premiers ossements d’Émile ont été découverts.

Ces drones « cartographient très finement l’ensemble de la scène en prenant des photos, puis la reconstituent en 3D et 2D, avec des cartes », a expliqué hier le lieutenant Aurélien S., chef de l’IRCGN.

« Nous resterons aussi longtemps que nécessaire pour planter le décor », a-t-il ajouté. « Jusqu’à ce que nous ayons récupéré tous les indices. »

Une brigade canine « spécialisée dans la recherche de restes humains » déployée

Parmi les moyens déployés par la gendarmerie figure une équipe cynophile de Gramat dans le Lot.

« Ce sont des chiens experts qui sauront apporter une aide vraiment précieuse », explique le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie du département.

Ces chiens sont spécifiquement dressés pour retrouver des restes humains, notamment dans la végétation dense du Haut-Vernet et de ses environs.

○ Lire notre article complet sur le travail de la brigade canine

Les recherches se poursuivent dans le secteur où les ossements d’Émile ont été découverts

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la mort du petit Émile disparu en juillet dernier dans le Haut-Vernet.

C’est dans un secteur au sud du hameau que le crâne et les dents du petit garçon ont été découverts par un promeneur samedi. Depuis, les investigations se poursuivent activement sur place.

Une centaine de gendarmes étaient mobilisés hier pour poursuivre les recherches et retrouver d’autres traces du petit garçon.

Cammile Bussière

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