Nouvelles locales

Trois idées d’itinéraires le long des îles de la mer intérieure de Seto au Japon


Teshima, une vitrine pour l’art contemporain

La mer intérieure abrite des îles-musées qui attirent les amateurs d’art du monde entier, d’autant plus que tous les trois ans, elles vibrent au rythme d’un festival international d’art contemporain (prochaine édition en 2025). Teshima fait partie des escales pleines de surprises. En arrivant d’Uno (île de Honshu) ou de Takamatsu (Shikoku), direction le musée d’art de Teshima, qui abrite l’œuvre de l’artiste japonaise Rei Naito, Matriceune sorte de soucoupe de béton à ciel ouvert où l’on plonge pour ne faire qu’un avec la nature environnante, le bruit de la pluie et le chant des oiseaux… Mais aussi Les Archives du Coeurune collection émouvante d’enregistrements de battements de cœur imaginée par le Français Christian Boltanski.

Autre île célèbre, Naoshima, à trente minutes en ferry. On y va pour le Benesse Art Site, un ensemble de musées abritant la collection éclectique du mécène Soichiro Fukutake. Une sélection de grands noms (Claude Monet, Niki de Saint Phalle, James Turrell, etc.) présentés dans un superbe cadre : des bâtiments conçus par l’architecte star Tadao Ando et un parc surplombant la mer. On y retrouve avec plaisir une des courges à pois de Yayoi Kusama, qui avait été détruite par un typhon en 2021.

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Naoshima, Teshima, Inujima : les îles musées du Japon

De Honshu à l’île de Shikoku : 70 kilomètres de pistes cyclables

Surnommés « le paradis des cyclistes », les 70 kilomètres de pistes cyclables qui relient l’île principale de Honshu (au départ d’Onomichi, dans la préfecture d’Hiroshima) à l’île de Shikoku passent par six petites îles, entre ciel et mer. Paradisiaque, car si jamais vous avez une crevaison en cours de route, vous pouvez vous arrêter dans n’importe quelle supérette pour faire réparer votre vélo ! Pour aller à votre rythme, plus de 150 boutiques, aires de repos, restaurants et hôtels sont disséminés le long du parcours. La route a aussi son lot de légendes et de traditions pour compléter l’excursion.

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Au musée Murakami Kaizoku sur l’île d’Ōshima, vous plongerez dans l’histoire des pirates qui contrôlaient cette route vers la mer intérieure entre le XIVe et le XVIe siècle. Plus loin, sur l’île de Yuge, vous découvrirez la culture du sel aux algues, une tradition millénaire qui connaît aujourd’hui une renaissance, après avoir failli disparaître à cause d’un monopole d’État.

Les îles deIeshima, ddans l’intimité des « îles-maisons »

Enfin, quelques conseils pour ceux qui voudraient tenter l’expérience hors des sentiers battus sur les îles Ieshima, objet de ce reportage. L’archipel est très facilement accessible depuis le port de Himeji, relié à Tokyo et Osaka par train. Les ferries, qui circulent régulièrement, mettent trente minutes pour rejoindre l’île principale, où l’aventure commence. La dizaine d’hôtels du coin ne sont pas faciles à trouver sur Internet (sites en japonais). Le plus simple est de réserver sur place. Au port, un petit office de tourisme où l’on parle un peu anglais prodiguera quelques conseils. Pas de panique : la barrière de la langue n’est pas un problème, on peut se débrouiller avec le traducteur automatique de son téléphone. D’autant que les locaux ne se font que trop plaisir pour aider – on est loin, il faut le dire, du surtourisme.

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Depuis Ieshima, on peut facilement rejoindre Bozejima, encore moins hôtelière, encore plus dans son jus. Et vers Tangajima, plus axée sur les activités nautiques (balades en mer avec les pêcheurs, ou kayak), avec barbecues de poissons sur la plage le soir. Ou se diriger vers Nishijima, la plus sauvage, avec de jolies randonnées en vue.

➤ Article publié dans le mRevue GEO HS n°122Départ, août-septembre 2024.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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