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Trois fois plus de joueurs, plus de femmes superstitieuses… Qui sont celles qui tenteront leur chance au « Super Loto » du vendredi 13 ?


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L'année 2024 ne compte que deux vendredis 13. (FRANCK FIFE / AFP)

Plus d’un tiers des Français déclarent être plus enclins à tenter leur chance un vendredi 13, selon une étude de la Française des Jeux. Et particulièrement les femmes, selon la FDJ.

Jour de malheur pour certains, de chance pour d’autres, le vendredi 13 est devenu le jour où de nombreux Français tentent leur chance aux jeux de grattage et autres loteries. Alors qu’il n’y aura que deux vendredis 13 en 2024 – en septembre et en décembre – ce vendredi 13 septembre, la Française des Jeux propose, comme à chaque fois, un Super Loto d’une valeur de 13 millions d’euros.

Les joueurs devront cocher cinq numéros parmi 49 ainsi qu’un numéro chance, pour une mise de trois euros. Cinquante joueurs seront également tirés au sort et remporteront 20 000 euros chacun, rappelle la FDJ qui « enregistre donc deux à trois fois plus de mises prises pour un vendredi 13 que pour un tirage Loto classique »le groupe explique à franceinfo.

Plus d’un tiers des Français déclarent être plus enclins à tenter leur chance un vendredi 13, selon un sondage de la FDJ. Un chiffre qui monte à 57% lorsqu’on interroge les grands gagnants.

« Le Super Loto du vendredi 13 est un rendez-vous incontournable pour les Français, qui se mobilisent pour ces événements depuis de nombreuses années et dont certains ne jouent que pour ces tirages. »

Les jeux de tirage sont en effet les plus prisés à cette date particulière, confirme la FDJ, qui note le même engouement à l’occasion du Grand Loto de Noël. Ainsi, 80% des personnes interrogées déclarent jouer à un jeu de dessin le vendredi 13, selon un sondage réalisé par le groupe.

La superstition touche 34% des Français, selon l’enquête menée par la FDJ. Un phénomène qui concerne surtout les jeunes adultes (51% ont moins de 35 ans) et davantage les femmes (41%).

C’est ce que confirme une autre enquête réalisée par Flashs pour JeuResponsable.fr.

« Ce rapport plus fort des femmes à la superstition se confirme dans l’instauration de rituels ou le respect d’habitudes avant de jouer à des jeux de hasard »

Conclusions d’une enquête pour la FDJ

« Ainsi, elles sont nettement plus nombreuses que les hommes à adopter des rituels préparatoires : 62 % sont dans ce cas contre un peu plus de la moitié des hommes (54 %). Elles sont également plus nombreuses à choisir des nombres précis et des dates importantes puisque la moitié d’entre elles (50 %) indiquent le faire contre un peu plus d’un tiers des hommes (37 %) », les rapports d’enquête.

Pour certains de ces superstitieux, le vendredi 13 se transforme en cauchemar. La peur du vendredi 13 porte un nom : la paraskevidékatriaphobie. « Le vendredi est un jour de malheur dans les pays de tradition chrétienne, car c’est le jour de la mort du Christ. »explique à l’AFP l’anthropologue Dominique Desjeux, professeur émérite à l’université Paris-V. Desjeux, professeur émérite à l’université Paris-V. « D’autre part, la veille, lors de la Dernière Cène, il était accompagné de ses douze apôtres et de là est née l’idée d’un mauvais présage annoncé par la présence de treize convives »il ajoute.

Mais cette superstition du vendredi 13 n’est pas internationale. Dans certains pays, elle est totalement absente, dans d’autres, la date d’angoisse n’est pas la même. En Italie, la superstition néfaste frappe le vendredi 17, explique l’AFP, tandis qu’en Espagne et en Amérique latine, le vendredi 13 correspond plutôt au… mardi 13. En Asie de l’Est, c’est le 4 du mois qui est associé au mauvais présage, plus particulièrement en Chine, à Taïwan, au Japon et en Corée.

Grb2

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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