trois expositions célèbrent cette association au Palais Galliera, à la Samaritaine et à la Galerie du 19M
Été olympique oblige, les amateurs d’événements sportifs ne manqueront pas ces trois salons parisiens liant mode et sport.
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Cet été, la France bat au rythme du sport avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Si vous n’avez pas de place pour les compétitions sportives, vous pouvez vous rattraper avec ces trois salons parisiens dédiés à la mode et au sport : La mode en mouvement #2 au Palais Galliera, Légendes sportives mondiales à la Samaritaine et Figurine gratuite. Stéphane Ashpool à la galerie 19M. À vos marques, prêts, partez !
« La mode en mouvement #2 » au Palais Galliera
Après l’exposition La mode en mouvement #1, le Palais Galliera dévoile le deuxième accrochage (le trois). Avec 250 nouvelles œuvres présentées, l’exposition retrace une histoire de la mode au XVIIIe siècle siècle à nos jours avec le thème du corps en mouvement évoqué dans la première partie. Son objet : comprendre la place du vêtement dans la pratique des activités physiques et sportives jusqu’aux conséquences sociales de son évolution, les vêtements conçus pour le sport étant comparés aux garde-robes de ville.
Cette deuxième présentation mesure la spécialisation progressive des vêtements de sport ainsi que l’introduction du sportswear dans le vestiaire quotidien avec un superbe focus dédié au swimwear, dévoilant des pièces rarement montrées au public qui valent à elles seules le détour ! Cette section se concentre sur les bains de mer et la natation, symboles de la démocratisation de la pratique sportive à partir de la fin du XIXe siècle. L’occasion de découvrir l’importante collection de costumes et maillots de bain, tenues et accessoires de plage, conservée au Palais Galliera mais surtout l’évolution du rapport au corps à travers son dévoilement dans l’espace public ainsi que la notion de pudeur et de pudeur. . Une histoire fascinante.
« La mode en mouvement#2 », jusqu’au 5 janvier 2025. Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris.
« Légendes mondiales du sport » à la Samaritaine
Avec l’exposition Légendes du sport mondial, la Samaritaine célèbre l’activité physique et se transforme en podium géant, une façon de se renvoyer la balle aux fondateurs, Ernest Cognacq et Marie-Louise Jay, qui ont ouvert la première salle de sport dédiée à leurs salariés dans le magasin en 1930. le Cognacq-Jay En couple, le développement de leur magasin est allé de pair avec le bien-être de leurs collaborateurs. En 1895, l’Union sportive de la Samaritaine est créée : Marie-Louise est convaincue des effets positifs des activités de plein air sur la santé.
La Samaritaine anticipe d’un bon siècle notre souci et notre exigence de bien-être en mettant à disposition de ses salariés une salle de sport, où ils peuvent pratiquer l’escrime et la boxe, s’entraîner aux manœuvres de canoë et, sur le toit d’un de ses immeubles, pratiquer du sport sous les conseils d’un professeur de gymnastique – jeux de ballon, tir à la corde et entraînement à la course à pied. En dehors de Paris, l’USS profite du stade d’Eaubonne pour ses activités de plein air. A côté du grillage, la petite reine est la star de l’USS. Chaque année, une compétition est organisée au vélodrome de Vincennes, en présence d’une foule de salariés des grands magasins. Sur les photos de 1922, on voit Ernest Cognacq, 83 ans, dans les tribunes, qui vient remettre aux vainqueurs le prix Cognacq, très apprécié dans le monde du cyclisme sur piste. Alors ne manquez pas les images d’archives en noir et blanc au rez-de-chaussée qui retracent ces moments d’histoire !
Cet été, trois projets artistiques sont mis en œuvre, dont l’exposition Légendes du sport mondial qui fait revivre les plus grands événements sportifs des 100 dernières années à travers 100 objets iconiques ayant appartenu aux plus grands champions. Soit 70 athlètes représentés dans 25 sports. Jamais révélées au public, elles proviennent de la collection privée de Terence Darrigade. Dans six espaces au sein du magasin, le parcours dévoile l’histoire derrière chaque objet : maillots, combinaisons, kimonos, raquettes de tennis, casques, justaucorps ou pointes mais aussi trophées et médailles remportés lors de compétitions nationales et internationales, illustrées de photos des fonds de l’Equipe. . L’occasion de revivre les exploits d’Usain Bolt, Bjorn Borg, Nadia Comaneci, Guy Drut, Stefan Edberg, Roger Federer, Laura Flessel, Bernard Hinault, Michael Jordan, Diego Maradona, Armel Le Cléac’h, Kylian Mbappé, Nathalie Péchalat, Pelé. , Marie Jo Pérec, Alain Prost, Serena Williams.
« Les légendes mondiales du sport », jusqu’au 8 septembre à la Samaritaine.
« Figurine libre. Stéphane Ashpool » à la Galerie du 19M
Le créateur de la marque Pigalle Paris Stéphane Ashpool, qui habille les athlètes français aux JO – avec Le Coq Sportif – est l’invité de la Galerie du 19M. Il offre carte blanche à la croisée de son univers et des savoir-faire des métiers artistiques. Autodidacte et touche-à-tout, inventeur d’un monde qui prend racine dans les rues populaires du nord de Paris où il a grandi, Stéphane Ashpool évolue depuis deux décennies dans un univers où convergent le sport, la mode et la musique. . Lauréat du Grand Prix de l’ANDAM en 2015, il a bénéficié du mentorat de Bruno Pavlovsky, président de Chanel SAS et de 19M, qui l’a emmené vers les arts et les essais.
Avec la mode comme point de départ, l’exposition Figurine gratuite. Stéphane Ashpool met en valeur des œuvres multidisciplinaires – mode, photographie, vidéo, musique, etc. – amplifiées par des événements culturels ou artistiques conçus avec des artistes et performeurs invités. Il célèbre la puissance du collectif et le besoin de transmission, valeur phare des 19M et propose de découvrir en quoi le vêtement de sport peut être un art, une approche technique – qui répond aux besoins du corps de bouger avec aisance. une quête de performance – mais aussi une célébration visuelle à travers le choix des étoffes, des étoffes et des ornementations.
Le parcours d’exposition débute par les vêtements et accessoires issus de ces premières œuvres et collaborations, notamment à travers sa marque Pigalle. Accompagnés de photographies et de documents d’archives, ils témoignent du dialogue créatif ininterrompu entre le designer et les maisons depuis près de dix ans. La deuxième séquence présente de nouvelles pièces réalisées pour l’exposition : des vêtements avec l’atelier plissé Lognon de la maison Lemarié, des chapeaux avec la maison Michel, des accessoires avec Lesage et Lemarié et enfin des recherches sur les matières et les formes avec le Studio MTX.
« Figure Libre. Stéphane Ashpool » jusqu’au 16 juin à la Galerie du 19M.