Ce lundi 30 septembre, l’Agence régionale de santé a informé que trois étudiants grenoblois ont été hospitalisés pour « infections invasives à méningocoques (IIM, méningite) » entre le 16 et le 20 septembre. « Aucun nouveau cas n’a été signalé depuis le 20 septembre », précise l’ARS.
« Les sujets identifiés comme contacts – parmi les proches et camarades de classe de ces trois étudiants – ont été informés et ont reçu un traitement antibiotique préventif », détaille l’Agence régionale de santé qui, avec le service de santé étudiant de Grenoble, a décidé d’organiser d’ici mi-2017 une campagne de vaccination. -Octobre. « Les étudiants concernés seront informés directement dès que les modalités pratiques seront finalisées », annonce l’ARS.
« La vaccination contre le méningocoque B est la mesure la plus efficace pour prévenir l’apparition de nouveaux cas et de complications. Il est recommandé depuis 2022 pour les nourrissons », explique l’Agence régionale de santé. La vaccination contre le méningocoque de type B est recommandée « lorsque plusieurs cas surviennent dans une même zone géographique, même si la population n’a pas nécessairement été en contact très étroit avec les cas initiaux ». « Dans ce cas, la vaccination vise à éliminer à terme le risque de réintroduction de la bactérie et d’apparition de nouveaux cas dans la collectivité », précise l’ARS.
Deux symptômes inquiétants : une forte fièvre mal tolérée et/ou une ou plusieurs taches rouges ou violacées sur le corps
Les infections invasives à méningocoques sont des maladies liées à des bactéries qui peuvent, dans certains cas, conduire à une méningite. « La transmission se fait par contact direct, étroit et prolongé avec une personne malade ou un porteur sain. L’IIM touche principalement les jeunes enfants et les jeunes adultes », explique l’ARS.
« La maladie se manifeste le plus souvent par les signes suivants : fièvre, maux de tête intenses, souvent accompagnés de vomissements. Deux symptômes doivent être particulièrement alarmants : une forte fièvre mal tolérée et/ou une ou plusieurs taches rouges ou violacées (purpura) apparaissant rapidement. Le malade peut également présenter des troubles de la conscience, un visage pâle voire gris, de la diarrhée en plus de la fièvre et des vomissements, une intolérance à la lumière ou au bruit, une raideur de la nuque, des courbatures importantes. « , une grande fatigue, une somnolence importante, des paralysies oculaires ou encore des convulsions », précise l’Agence régionale de santé qui conseille, en cas d’apparition de ces symptômes, de contacter immédiatement le 15.