« Ces derniers mois, trois de ces éléphants vénérés ont été tragiquement victimes de la chasse aux trophées », a confirmé le gouverneur de la région de Kajiado au Kenya, qui comprend le parc national Amboseli, frontalier avec la Tanzanie. Il a « exprimé (sa) profonde préoccupation concernant les récents incidents de chasse aux trophées d’éléphants du côté tanzanien ».
Tout en assurant « respecter la souveraineté de chaque nation », Joseph Ole Lenku a souligné que les éléphants, qui traversent régulièrement les frontières entre les deux pays, « symbolisent l’interconnexion des écosystèmes et témoignent de l’importance de la conservation transfrontalière ».
Une « action collective » nécessaire
La chasse aux trophées est légale en Tanzanie, selon l’ONG. Mais le mouvement des éléphants « au-delà des frontières souligne la nécessité d’une action collective » entre les deux pays d’Afrique de l’Est, a assuré Joseph Ole Lenku. Il a également exprimé son inquiétude quant à la délivrance de nouveaux permis de chasse et a appelé les autorités tanzaniennes à prendre en compte « les impacts à long terme » de ces actions.
Sur , le chef de l’Etat tanzanien.