NARRATIF – Aux dissolutions s’ajoutant les invalidations, plusieurs personnalités compteront à nouveau sur les électeurs lors du scrutin des 30 juin et 7 juillet.
Éléonore Caroit commence à s’habituer aux campagnes. En deux ans, le député sortant (Renaissance) du 2e La circonscription des Français de l’étranger (Amérique du Sud et centrale, Mexique et Antilles) a déjà participé à trois élections législatives. Elue en juin 2022 puis réélue en avril 2023 – un recours au Conseil constitutionnel a conduit à l’invalidation de sa première élection -, la macroniste part une nouvelle fois à la conquête de ses électeurs. « Pour moi, la démocratie est un plébiscite chaque année »sourit celui qui a été surpris par la dissolution, et qui a préféré mener cette campagne éclair à distance. « Je fais des réunions publiques par Zoom, des appels téléphoniques en porte-à-porte. Le planning est très serré, je dois donc faire une campagne virtuelle »rigole Éléonore Caroit.
Comme elle, plusieurs députés sortants doivent mouiller leur maillot pour la troisième fois en deux ans. Une situation sans précédent et même « intolérable »juge-le…