Un décret entré en vigueur samedi 13 juillet oblige les fabricants d’appareils connectés à proposer un contrôle parental, pour éviter que les mineurs soient surexposés à des écrans et des contenus qui ne leur conviennent pas.
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Protéger les mineurs de la surexposition aux écrans. C’est l’objectif de la loi Studer, votée en mars 2022, entrée en vigueur samedi 13 juillet 2024. Désormais, tous les appareils connectés à internet commercialisés en France doivent pouvoir proposer une fonctionnalité de contrôle parental. Franceinfo fait le point sur ce dispositif.
Le dispositif de contrôle parental doit être proposé à l’utilisateur « lors de la première mise en service de l’équipement »la loi le prévoit. L’objectif : attirer l’attention des parents sur l’existence du contrôle parental et les confronter directement à son activation, ou non.
Le dispositif proposé doit être gratuit, facilement accessible et compréhensible. Il doit permettre, au minimum, de bloquer le téléchargement et l’accès à certaines applications, notamment celles « susceptible de nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs concernés »selon le décret. Le contrôle n’est pas en mesure de bloquer les contenus qui peuvent être consultés en ligne, précise toutefois leAgence Nationale des Fréquences (ANFR).
L’obligation en question concerne « équipement terminal destiné à l’utilisation de services de communication au public en ligne ». Ceux-ci sont ordinateurs, smartphones, tablettes, liseuses, consoles de jeux et montres connectées… Bref, tous les appareils auxquels les mineurs peuvent accéder, pouvant être connectés à Internet et proposant un magasin d’applications.
Les fabricants devront donc proposer ce dispositif, accessible sur tous les appareils neufs, à partir du 13 juillet.
Les équipements usagés mis en circulation après cette date doivent également proposer un contrôle parental. Dans le cas contraire, ils devront communiquer sur l’appareil lui-même et faire savoir qu’il existe. « Les mesures techniques proposées sont un pas dans la bonne direction » mais « ils ne peuvent pas remplacer le soutien parental lié à l’utilisation des outils par leurs enfants »estimait le directeur fondateur de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open), Thomas Rohmer, au moment du vote de la loi.
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