Les nouvelles les plus importantes de la journée

Trois athlètes ont déjà été testés positifs

La boxeuse nigériane Cynthia Temitayo Ogunsemilore a notamment été suspendue dimanche après qu’un échantillon prélevé sur l’athlète a révélé des traces de furosémide, un diurétique.

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 3 min

Une photo prise le 22 avril 2023 montre un kit de contrôle antidopage à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (FRANCK FIFE / AFP)

Il s’agit déjà du troisième cas de dopage, après seulement deux jours de compétition officielle. Après la volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejia et le judoka irakien Sajjad Sehen, la boxeuse nigériane Cynthia Temitayo Ogunsemilore a été contrôlée positive au dopage, selon l’Agence internationale antidopage (ITA), dimanche 28 juillet. Bien qu’ils nourrissaient de grands espoirs de participer aux Jeux Olympiques de Paris, ces athlètes n’y participeront finalement pas. Franceinfo fait le point sur les différentes affaires.

La boxeuse nigériane Cynthia Temitayo Ogunsemilore

Cynthia Temitayo Ogunsemilore a été suspendue pour violation des règles antidopage, a indiqué l’ITA dans un communiqué dimanche. Un échantillon prélevé sur la boxeuse nigériane « a produit un résultat d’analyse anormal sur une substance interdite spécifiée, le furosémide (classé comme diurétiques et agents masquants S5 selon la liste des substances interdites de l’Agence mondiale antidopage) »L’échantillon a été prélevé lors d’un contrôle hors compétition jeudi à Paris.

« L’athlète a été informé de cette affaire et a été provisoirement suspendu en attendant la résolution de cette affaire conformément au Code mondial antidopage et aux règles antidopage du CIO applicables aux Jeux de Paris 2024. »En bref, Cynthia Temitayo Ogunsemilore est interdite de compétition pour toute la durée des JO. Boxeuse dans la catégorie des -60 kg, l’athlète de 22 ans devait faire ses débuts dans le tournoi olympique lundi.

Le boxeur peut toujours saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), ainsi que demander l’examen d’un autre échantillon prélevé lors du même contrôle.

La volleyeuse dominicaine Lisvel Eve Mejia

Lisvel Eve Mejia a été testée positive au furosémide au printemps, a informé samedi la Fédération internationale de volleyball (FIVB). « La FIVB a été informée d’un cas de dopage positif lors de la Ligue des Nations 2024 (tenu en mai et juin) « Il s’agit d’un joueur de l’équipe nationale de la République dominicaine. L’athlète en question a donc quitté les Jeux et est remplacé »explique la Fédération dans un communiqué.

Auparavant, dans un autre communiqué, le Comité olympique dominicain avait également annoncé le test positif du volleyeur dominicain, faisant référence à « Un contrôle antidopage de routine aux Jeux olympiques de Paris. » Le joueur était « mis à l’écart de l’équipe » et le risque « une peine de quatre ans »précise le comité de son pays, qui précise que la substance interdite détectée est le furosémide, un diurétique.

« Je me sens très mal et déçu de moi-même. »

Lisvel Eve Mejia, volleyeuse dominicaine

dans un communiqué de presse de son comité olympique

« C’était une erreur de ma part de ne pas avoir vérifié avant de prendre un médicament pour lutter contre la rétention d’eau », poursuit la joueuse de 32 ans. Lisvel Eve Mejia avait déjà participé à deux éditions des Jeux olympiques, à Londres en 2012 et à Tokyo en 2021, et devait débuter dimanche ceux de Paris 2024, avec ses coéquipières, contre l’Italie.

Le judoka irakien Sajjad Sehen

Sajjad Sehen a été testé positif à une substance anabolique interdite, a annoncé vendredi l’ITA. L’échantillon prélevé sur le judoka irakien « est revenu avec des tests positifs pour les substances interdites méthandiénone et boldénone », Il a été contrôlé par l’ITA lors d’un contrôle hors compétition à Paris mardi. Les résultats ont été communiqués à l’AMA jeudi.

L’Irakien de 28 ans devait participer pour la première fois aux Jeux olympiques, dans la catégorie des moins de 81 kg. Il a été provisoirement suspendu jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur son cas. « L’athlète a le droit de contester sa suspension provisoire devant la section antidopage du Tribunal Arbitral du Sport »l’ITA a souligné, et donc de procéder à une nouvelle analyse de l’échantillon.

Pour Herda Raouf, la cheffe de la délégation irakienne, Sajjad Sehen «« Il a subi une intervention chirurgicale qui aurait pu nécessiter la prise de certains médicaments », a-t-il déclaré à l’AFP.

Quitter la version mobile