Les faits remontent à 2009 : l’adolescente, alors âgée de 14 ans, accusait les pompiers de fellation forcée. Le procès se tiendra à huis clos, selon les informations de franceinfo.
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Trois anciens pompiers jugés, mardi 15 et mercredi 16 octobre, pour agression sexuelle sur une adolescente devant le tribunal correctionnel de Versailles. Celle que nous appelions Julie les avait accusés, comme une vingtaine d’autres pompiers, de viols et d’agressions sexuelles alors qu’elle n’avait que 14 ans, en 2009. Finalement, la justice a décidé de n’en renvoyer que trois devant le tribunal, requalifiant les faits en sexuels. agression sur mineur, en réunion. Les proches de la jeune femme ont réclamé un procès pour viol. Une longue bataille judiciaire qui sera au cœur des débats.
Depuis plus de 10 ans, les proches de Julie estiment que l’adolescente n’était pas en mesure de consentir à ces relations sexuelles. Victime d’attaques de tétanie répétées, de plusieurs tentatives de suicide, « shootée » Selon elle, à cause des médicaments, Julie a dû être secourue 130 fois par les pompiers en l’espace de deux ans.
C’est justement lors d’une de ses interventions qu’elle rencontre Pierre C., de six ans son aîné. Il est aujourd’hui l’un des accusés dans ce procès, aux côtés de deux anciens confrères. Tous sont accusés par Julie de fellation forcée et de main sur l’entrejambe alors qu’elle n’avait que 14 ans. Mais en 2019, le juge d’instruction estime que Julie s’est montrée « entreprenant, séduisant et provocateur » avec eux. S’appuyant sur une expertise, le juge estime également que la fragilité psychologique de la jeune fille doit conduire « avec la plus grande prudence » sur ses accusations. Une analyse ensuite validée en appel puis par la Cour de cassation.
L’avocat de Julie dénonce une vision médiévale et entend mettre la question du consentement au cœur de ce procès.