Trêve à Gaza : Israël « accepte » le plan américain et dit au Hamas « de faire de même »
Vers un accord ? Selon le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a « confirmé qu’Israël acceptait le plan de compromis » de Washington pour une trêve à Gaza, affirmant qu’il appartenait désormais « au » Hamas « de faire de même ». Israël a promis d’envoyer une délégation aux prochaines négociations, a-t-il également indiqué, après une réunion à Tel-Aviv avec des dirigeants israéliens.
Dans ce contexte, Benjamin Netanyahu a déclaré lundi qu’il souhaitait la libération du « maximum d’otages vivants » dans la première phase du plan en trois phases proposé par les Etats-Unis. « Je voudrais souligner les efforts visant à libérer autant d’otages vivants que possible dans la première étape de l’accord », a déclaré Benjamin Netanyahu dans une vidéo diffusée à l’issue de sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.
Israël et le Hamas affirment depuis des semaines qu’ils soutiennent le plan en trois phases proposé par le président américain Joe Biden fin mai. Mais le Hamas accuse désormais Israël d’y ajouter de « nouvelles conditions » qu’il estime imposées par « des diktats américains ».
« Ce que je voudrais dire au Hamas et à ses dirigeants, c’est que s’ils se soucient vraiment du peuple palestinien qu’ils prétendent représenter d’une manière ou d’une autre, alors ils doivent dire oui à cet accord et œuvrer à une compréhension claire de la manière de le mettre en œuvre », a poursuivi Blinken. « Le seul moyen, le plus rapide, le meilleur et le plus efficace d’atténuer les terribles souffrances des Palestiniens causées par l’attaque du Hamas du 7 octobre et la guerre qui a suivi est de conclure cet accord », a insisté le chef de la diplomatie américaine.
Ce plan, base des négociations qui ont repris la semaine dernière à Doha, prévoit dans une première phase une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’un certain nombre des 111 otages enlevés le 7 octobre en Israël lors de l’attaque du Hamas palestinien et toujours détenus à Gaza.
