Ce jeudi 24 octobre 2024, Léa Salamé a reçu Nicolas de Tavernostvice-président de la filiale CMA Média et PDG du groupe RMC BFM, sur France Inter.
Pour la toute première fois, l’homme d’affaires a accepté d’évoquer les différents départs de grands journalistes de la chaîne d’information en continu :
« Il existe une clause en France : lorsqu’on change d’actionnaire, les journalistes – et uniquement les journalistes – ont le droit de partir avec indemnité sans donner de motif. Une indemnité défiscalisée d’un mois de salaire par année de présence. C’est une disposition qui peut intéresser certains.« , a-t-il confié.
Léa Salamé met Nicolas de Tavernost en difficulté
Certains ont donc souhaité partir : « Un certain nombre de collaborateurs haut placés de BFMTV l’ont pris. Nous nous sommes retrouvés face à cette situation. Nous connaissions cette clause mais nous ne connaissions pas, à l’avance, ceux qui voulaient l’accepter. est leur droit le plus absolu. C’est la loi, nous la respectons.
A la fin de l’entretien, la journaliste Léa Salamé a alors tenu à poser des questions par rafales. Mais apparemment, certaines questions étaient très difficiles à entendre : « La dernière fois que tu as pleuré Nicolas de Tavernost ?» lui demande l’acolyte de Nicolas Demorand. Cherchant ses mots, et remettant correctement sa cravate, Nicolas de Tavernost réponses :
« Non, c’est très personnel. »
Le nouveau défi pour l’homme d’affaires
Mais Léa Salamé n’a pas dit son dernier mot : « Et Dieu dans tout ça ? » Là encore, le PDG de BFMTV fait mouche : « C’est très personnel, c’est très compliqué ». Pour nos collègues de
FigaroNicolas de Tavernost précise : « CMA Média compte plus de 2 500 employés, dont plus de 1 000 journalistes. Nous sommes déjà l’un des premiers groupes privés français dans le domaine de l’information ».
Ainsi, l’homme d’affaires, qui a travaillé plusieurs années chez M6. Désormais, c’est dans ce groupe médiatique que Nicolas de Tavernost devra, une nouvelle fois, faire ses preuves.